Budget primitif 2020 à la région Pays de la Loire

Le Conseil Régional des Pays de la Loire est en session pour adopter le budget primitif pour 2020. J’ai présenté ce matin ce budget dynamique et responsable en cohérence avec la trajectoire financière sérieuse et transparente de la Région depuis notre arrivée en 2016.

Voir une courte interview en cliquant ICI

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Madame la Présidente,

Mes chers collègues,

 

Il m’appartient de vous présenter ce matin le 5ème budget du mandat en cours : le dernier qui sera exécuté en totalité dans le mandat.

Acte politique majeur, ce budget s’inscrit pleinement dans la stratégie budgétaire mise en place dès notre arrivée en 2016. Il en respecte les fondamentaux :

  • Maitrise des dépenses de fonctionnement
  • Haut niveau d’épargne brute
  • Investissement soutenu
  • Capacité de désendettement largement au-dessous des seuils maximum
  • Aucune augmentation des impôts.

Cette constance dans l’effort est méritoire tant le gouvernement redouble d’imagination pour chaque année vouloir faire payer aux collectivités territoriales son incapacité à maîtriser les dérives budgétaires de l’état.

Même si à l’heure où je vous parle, le gouvernement essaie de corriger la situation, il faut s’arrêter sur les conséquences de la réforme de l’apprentissage.

Premier exemple de recentralisation d’une compétence régionale depuis 1982/1983, ce qui est déjà singulier, les Pays de la Loire connaissent une double peine spécifique, à la fois politique et budgétaire:

 

 

  • la majorité régionale avait fait de l’apprentissage dès 2016 une priorité de ses politiques publiques avec un plan très ambitieux et des moyens dédiés. Les résultats sont au demeurant sans appel : + 6 345 apprentis en 4 ans soit une hausse de + 24% ! La proportion d’apprentis parmi les jeunes de 16-25 ans est désormais la plus élevée de France. Résultat, on nous retire une politique publique qui n’avait jamais aussi bien fonctionné ! Au moment où les acteurs publics sont interpellés sur l’efficacité de l’action publique, il est quand même paradoxal d’arrêter ce qui marche !
  • deuxième effet : cette réforme impacte très fortement le budget régional. Non seulement il n’y a pas de neutralité budgétaire mais la Région des Pays de la Loire va devoir payer, si le projet de loi de finances n’est pas modifié, 8,4 M€ tous les ans à l’Etat, somme qui sera ensuite redistribuer aux régions qui ont le moins dépensé pour l’apprentissage et qui, par ailleurs, vont percevoir de l’Etat une dotation supplémentaire parce que leurs dépenses d’apprentissage ayant été inférieures à leur recettes d’apprentissages pendant la période de référence, l’Etat compense cette différence. Autrement dit, les mauvais élèves qui ont utilisé la recette de l’apprentissage pour autre chose que l’apprentissage pendant des années sont récompensés et les Pays de la Loire, qui faisaient un effort budgétaire au-delà de la seule ressource d’apprentissage, sont pénalisées durablement ! On marche sur la tête !

Des amendements sont en cours de dépôt et de discussion, il est extraordinairement compliqué d’en mesurer les véritables incidences et aucune certitude aujourd’hui de retrouver tout ou partie de ces 8,4 millions d’euros.

 

Pour le reste, l’érosion constante des dotations de l’état se poursuit, le fonds de péréquation de la CVAE vient atténuer de manière importante les recettes pourtant dynamiques de cette CVAE.

Les recettes liées au dynamisme économique comme la fraction de TVA qui a remplacé la DGF augmentent lorsque celles qui se décident à BERCY diminuent.

Pendant ce temps, l’état qui n’a pas voté un budget en équilibre depuis 1974 s’inquiète du niveau de nos dépenses dont il veut limiter l’augmentation à 1,2%. Beaucoup d’énergie dépensée pour rien puisque les nôtres ont baissé de 4% l’an dernier et que tout laisse penser qu’il en sera de même pour 2019 et 2020.

Notre majorité avait bien compris que la maîtrise des dépenses publiques et en particulier celles de la Région est la clé d’une véritable ambition régionale.

La maitrise de la dépense garantit un haut niveau d’épargne brute qui lui-même permet un investissement soutenu qui n’est pas pénalisé par une dette insupportable.

Ce cycle vertueux a permis de redresser les comptes de la région, d’assainir ses finances, de réaliser 450 millions d’investissements directs par an tout en ralentissant nettement la progression de l’endettement.

Au cas où certains d’entre vous, peu nombreux j’en suis sûr, douterait de mon objectivité, je vous livre quelques lignes du dernier communiqué de l’Agence STANDARD&POORS diffusé vendredi dernier qui se passe de commentaires :

 

« La région bénéficie d’une gouvernance et d’une gestion financière très fortes. Le pilotage financier et le suivi de l’exécution budgétaire sont de qualité. Les objectifs budgétaires d’ici 2021 sont précis. La gestion de la dette est prudente et diversifiée. Nous estimons que les performances budgétaires de la région seront meilleures que celles anticipées dans notre précédent scénario central. »

On est loin de la baisse de la note subie en 2016 à raison des errements de la majorité précédente.

Le CESER dans son avis avec les termes qui sont les siens porte un jugement très proche, ses remarques portant essentiellement sur des questions de présentation.

Ce sérieux budgétaire démontré par l’exemple n’a d’intérêt que parce qu’il permet le déploiement de nos politiques publiques avec sérénité et ambition selon la formule de notre Présidente.

Ces politiques publiques s’articulent depuis 2016 autour du combat pour l’emploi local, pour l’équité territoriale et pour l’efficacité régionale. Je ne vais pas détailler les actions qui illustrent chacun de ses combats.

Chacun sait et reconnait nos réussites en termes d’emploi, en termes d’apprentissage, les succès du pacte pour la ruralité, l’ambitieuse stratégie d’investissement dans les lycées, les efforts faits dans le transport ferroviaire ou scolaire, et l’efficacité dans la gestion des ressources humaines, de la transition numérique ou même tout simplement pour rénover l’hôtel de région qui n’avait pas connu de travaux depuis bien longtemps.

 

 

Mais l’intérêt du sérieux budgétaire comme dans le monde économique est aussi d’être réactif et de répondre aux attentes en cours de mandat en fonction d’évènements qui surviennent sans être immobilisé par le poids d’une dette trop lourde ou bloqué par l’absence de marges de manœuvre.

Ce budget primitif 2020 comme les précédents l’illustre.

Comme il avait fallu gérer les conséquences de la réforme des lycées sur le cout de la gratuité des manuels scolaires, comme il faut à intervalles réguliers supplée aux défaillances de l’état dans la rénovation de lignes ferroviaires, le budget 2020 permet à la région de déployer des politiques ambitieuses dans plusieurs domaines :

  • le domaine de la santé
  • la transition écologique (compétence eau) et énergétique
  • le plan alimentation santé
  • la vie associative
  • la livraison d’équipements importants : lycée de Nort sur Erdre, le CREPS ou le Musée CLIGMAN.

 

Je vous propose maintenant dans la projection qui va suivre de détailler les priorités régionales affichées avec ambition dans ce budget et de vous présenter les grands équilibres du budget 2020.

 

 

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Le Notariat de BIELORUSSIE entre à l’Union Internationale du Notariat

Les notariats du monde sont réunis en INDONESIE à JAKARTA pour leur assemblée annuelle. J’y accompagne le Président du Notariat français. Ces notariats ont des caractéristiques voisines du nôtre et évoluent dans un système de droit civiliste (par opposition au système anglosaxon) issu du Code Civil français.

Notre système juridique doit gagner des parts de marché dans le monde sinon nous serions condamnés à une uniformité tout à fait préjudiciable. A ce jour, les pays ayant un système juridiques sont près d’une centaine : ils représentent 2/3 du PIB  mondial sur les cinq continents.

Les notariats de droit latin sont à ce jour 89. Le dernier entré est le LIBAN qui fait son entrée solennelle lors de l’assemblée de ce mois de novembre. Et nous allons accueillir la Biélorussie dont l’assemblée approuve l’adhésion.

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La Région confirme la baisse de ses dépenses

L’assemblée régionale des Pays de la Loire est réunie en séance plénière du 17 et 18 octobre, pour examiner la décision modificative n°3 ainsi que les principales orientations du futur budget primitif pour 2020 soumises au vote du Conseil régional en décembre prochain.

En présentant la stratégie budgétaire régionale, Laurent Dejoie, président de la commission finances, a confirmé une baisse des dépenses de fonctionnement, à hauteur de -1,04 % depuis 2015. Une double occasion : celle d’une une mise au point à la suite des communiqués de la Cour des Comptes, et la confirmation de l’action régionale en faveur d’une gestion responsable du budget de la collectivité et de l’argent des Ligériens.

En effet, dans une analyse diffusée fin septembre 2019, la Cour des Comptes mentionne une augmentation de 8,8% (entre 2015 et 2018) des dépenses réelles de fonctionnement pour les Pays de la Loire. Ce chiffre ne tient malheureusement pas compte des retraitements validés par la Préfecture de Région et signalés par la Région par un courrier du 26 juillet 2019.

A périmètre constant, la Région des Pays de la Loire confirme donc la baisse de son train de vie et, plus globalement, de ses dépenses réelles de fonctionnement à hauteur -1,04% depuis 2015.

Cette maitrise des dépenses de fonctionnement place d’ailleurs la Region des Pays de la Loire au premier rang des Régions avec le plus faible niveau de dépenses de fonctionnement par habitant (222€ par an et par habitant).

Par ailleurs, cette même analyse de la Cour établit des comparaisons entre les Régions, sans tenir compte du fait que certaines Régions ne se sont pas engagées financièrement dans le plan 500 000 formations et le plan investissement compétences (PIC), ce qui représente pour les Pays de la Loire un volume de 70,3M€ (sur la période considérée).

Enfin, la Région des Pays de la Loire, seule Région métropolitaine engagée dans la démarche de certification, poursuit des efforts d’envergure pour assurer la fiabilisation de ses comptes.

 

 

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JACQUES CHIRAC

 

Jacques CHIRAC nous a quitté aujourd’hui.

C’est pour moi une très grande tristesse. J’ai toujours beaucoup admiré Jacques CHIRAC, son énergie, son amour de la France et encore plus des français. Après des années d’exercice du pouvoir, ou il fût autant apprécié que détesté, les français lui ont rendu cet amour pour en faire l’une des personnalités les plus appréciés des français.

C’est en 1976 que j’ai véritablement découvert Jacques CHIRAC. Agé de 21 ans, j’ai été séduit par son départ en fanfare de Matignon. Ce fut ensuite la création du RPR auquel j’ai adhéré en février 1978, quelques semaines avant les élections législatives qu’il avait largement contribué à faire gagner à la majorité d’alors.

Je ne vais pas refaire l’histoire de toutes ces années, de tous ses succès et aussi de ses échecs. Pour moi, Jacques CHIRAC a une qualité essentielle, indispensable en politique : il aimait les gens. Sans doute suis-je attaché à cette qualité parce qu’elle était souvent mise en avant par mon propre père qui répétait souvent : « Si on veut faire de la politique, il faut aimer les gens ». J’ai eu la chance de le rencontrer plusieurs fois. A VERTOU, où il est venu deux fois en 1978 et en 1988. A NANTES, en 1996 ou 1997, lorsqu’il est venu inaugurer les locaux de la Caisse d’allocations familiales. A chaque fois, son affabilité et sa proximité avec ceux qu’il rencontrait, m’ont frappé.

J’ai participé – modestement – à ses campagnes et notamment celle de 1995. Et je me souviens de l’automne 1994 où nous étions peu nombreux à croire en ses chances. Il est vrai qu’il fallait avoir la foi du charbonnier! J’avoue d’ailleurs avoir été heureux et fier d’être élu Maire un mois après que lui fût élu Président de la République.

Cette fidélité que j’ai toujours eu, y compris dans les moments difficiles, qu’il s’ingéniait quelquefois à susciter, s’explique sans doute par le côté attachant de l’homme qu’aujourd’hui beaucoup reconnaissent.

J’ai eu la chance de le rencontrer deux fois de très près. La première lorsqu’il m’a reçu à l’Elysée, le 15 octobre 1997. J’étais avec mon père et je venais l’inviter au Congrès National des Notaires que je devais présider en mai 1998. J’ai pu lui expliquer pendant une dizaine de minutes les thèmes de ce congrès qui abordait les nouvelles technologies et la place du droit français dans le monde au travers du CONTRAT. Je me souviens de l’attention qu’il avait porté à mes propos et surtout de son acceptation à mon invitation.

J’ai pu ainsi au mois de mai suivant l’accueillir à LYON au Congrès National des Notaires devant deux mille personnes. C’était la première fois – et pour l’instant l’unique fois – qu’un Président de la République participait à notre congrès. Je n’ai pas besoin de vous dire que ce fut pour moi un grand moment.

Je l’ai revu ensuite à quelques rares reprises lors de réunions de la Fondation CHIRAC dont je fais partie des experts pour l’attribution des prix que cette Fondation remet annuellement. Ces rencontres se faisaient à raison de l’action que je mène en faveur des enfants sans identité.

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Prolongation du Busway à VERTOU

Un peu plus de douze ans après la mise en place du Busway , les Maires de NANTES et VERTOU, Johanna ROLLAND et Rodolphe AMAILLAND ont annoncé la prolongation du Busway en même temps que le futur lycée décidé par la Région. C’est une grande et bonne nouvelle.

Vertou : l’e-busway arrive place du Marché à l’horizon 2027

Nantes Métropole et la Ville de Vertou ont décidé de prolonger la ligne 4 de e-busway jusqu’au centre-ville de Vertou avec l’objectif d’une mise en service à l’horizon 2027, concomitamment à l’ouverture du futur lycée sur la commune.

La ligne 4 sera prolongée de 4,5 kilomètres, et s’étendra alors de 7 à 11,5 kilomètres, permettant ainsi, au départ du centre de Vertou, de rejoindre le centre-ville de Nantes en 25 minutes environ (selon les heures de la journée).

Cette extension de ligne va permettre au réseau de transports en commun de Nantes Métropole de s’étendre pour la première fois jusqu’aux portes du Vignoble.

« La décision de prolongation du Busway jusqu’au centre-ville de Vertou va notamment favoriser l’accès à la mobilité, la décongestion des déplacements ou encore la mobilité durable. Elle répond également aux défis du dynamisme économique du vignoble et de sa démographie. Elle participe à l’attractivité de notre territoire » s’est félicité Rodolphe Amailland, Maire de Vertou

Afin que les usagers puissent profiter confortablement de ce service, un P+R de 500 places environ sera également construit dans le secteur « Foresterie ».

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La Région Pays de la Loire bien notée

Lors de la session qui s’achève de jour nous avons adopté le Compte Administratif 2018 qui illustre la politique budgétaire de la région. Investissement soutenu, maitrise de la dépense publique qui baisse à périmètre constant et stabilisation de la dette. La région se lance dans la démarche de certification des comptes pour améliorer sa technique budgétaire.

Nous ne sommes pas les seuls à dire que la situation financière de la région est bonne. Je vous laisse découvrir le communiqué de presse suite à la notation de STANDARD&POORS.

Communiqué de presse suite à la note de STANDARD&POORS

L’agence constate en effet la pertinence de la nouvelle trajectoire financière mise en oeuvre depuis 2016 :

« La Région des Pays de la Loire dispose de fondamentaux économiques solides, et bénéficie d’une gouvernance et d’une gestion financières très favorables. Les objectifs budgétaires jusqu’en 2021 sont précis, la gestion de la dette prudente et diversifiée. La Région des Pays de la Loire sera en mesure de maintenir des performances budgétaires solides et limitera son endettement jusqu’en 2021. »

Le maintien de cette bonne note financière obtenue en 2018 est en effet le fruit du sérieux budgétaire que la Région a mis en place dès 2016, fondé sur une trajectoire d’investissements soutenable, des dépenses maîtrisées et un net ralentissement du recours à l’emprunt. Aujourd’hui, Standards & Poor’s confirme donc son analyse positive et salue la politique volontariste de transparence choisie par la Région :

« La Région des Pays de la Loire est la seule Région engagée dans le processus de certification des comptes publics locaux, ce qui renforce notre vision d’une gouvernance et d’une gestion financières très fortes. »

C’est une très bonne nouvelle pour la Région des Pays de la Loire dont les efforts et les choix budgétaires sont ainsi reconnus :

« Le maintien de notre note par Standards & Poor’s, autorité indépendante de référence, témoigne de la pertinence de notre stratégie budgétaire fondée sur la responsabilité, la maîtrise des dépenses publiques et la transparence. C’est une vraie reconnaissance et une fierté pour notre Région. Elle nous permet d’envisager le déploiement de nos politiques publiques avec sérénité et ambition », précise Christelle Morançais, présidente du Conseil régional des Pays de la loire.

Pour rappel :

En 2016, Standards & Poors avait abaissé la note de la Région à AA-, en précisant : « l’abaissement de la note à long terme reflète notre opinion selon laquelle la capacité de la Région à ajuster ses dépenses d’investissement est désormais plus réduite en raison d’un volume d’engagements pluriannuels pris par le précédent exécutif régional plus important qu’anticipé »,

elle avait donné une perspective positive dès 2017, saluant déjà les bons chiffres de la collectivité : « la perspective positive reflète une probabilité désormais plus forte que la Région puisse structurellement améliorer ses performances budgétaires, grâce à son épargne brute élevée et sa capacité éprouvée à ajuster les dépenses d’investissement qui devrait se prolonger dans les prochaines années ».

avant de rehausser la note de la Region de AA- à AA en 2018, jugeant alors la qualité et le sérieux de la gestion budgétaire mise en oeuvre.

 

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Le Congrès des Notaires de France à Bruxelles

Non ce n’est pas une histoire belge! Le 115ème congrès des Notaires de France aura lieu à BRUXELLES. Consacré à l’international, il démontrera qu’aujourd’hui nous sommes tous concernés par l’internationalisation.
Les biens, les familles, les couples sont de plus en plus multinationaux.

Continuer la lecture de « Le Congrès des Notaires de France à Bruxelles »

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François Xavier BELLAMY à VERTOU le 29 avril 2019

Demain soir à 19h00, François Xavier BELLAMY sera à VERTOU, Salle Sèvre et Maine. Laurent WAUQUIEZ sera présent. Christelle MORANCAIS, notre Présidente de Région et Bruno RETAILLEAU seront là. Avec Rodolphe AMAILLAND, Maire de VERTOU, j’y serai. Une fois de plus VERTOU et la Salle Sèvre et Maine sont les étapes obligatoires des grands candidats de notre parti.

A demain!

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C’est n’importe quoi!

Chers tous,

Cela fait plusieurs semaines que je n’ai pas posté de billets. Je m’interroge souvent  sur les raisons de ce silence électronique.

Peut-être qu’après plus de dix ans à alimenter presque quotidiennement ce blog une certaine lassitude s’est installée.

Plus sûrement, je pense que le tintamarre de la société actuelle rend plus compliqué l’expression individuelle et raisonnable.

Le déferlement de nouvelles et de commentaires  sur les chaînes d’infos en continu, les manifestations permanentes contre on ne sait plus quoi, pour on ne sait pour quoi, les violences inadmissibles, les ronds-points transformés en cafés du commerce à moins que ce ne soit l’inverse, bref cette chienlit  (comme aurait dit le Général de GAULLE) permanente incite au silence.

Le triste incendie de Notre Dame de Paris aurait pu favoriser un retour à la raison.

Les miracles qui ont sauvé la cathédrale, son orgue et nombre des merveilles qu’elle recèle, n’ont pas permis d’éviter le triste cortège des bêtises répétées au fil des heures.

Les polémiques stupides à propos des dons effectués par quelques grandes fortunes françaises ont illustrées tristement le mal français.

Tout cela m’a fait sortir de mon silence et a réveillé mon blog. Ce n’est pas le moindre des miracles!!!!!

 

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