Le 6 mai 2014 le Conseil Supérieur du Notariat organisait au Musée Jacquemart André une soirée à l’occasion de la parution du livre « Les Enfants Fantômes » (Albin Michel) que j’ai coécrit avec mon ami Abdoulaye HARISSOU avec lequel nous avons partagé l’immense honneur d’une préface de Robert BADINTER.
Sa présence avait illuminé cette soirée et ses propos avaient fasciné l’assemblée.
Quelques semaines auparavant, je l’avais rencontré à son bureau pour discuter du livre juste avant qu’il ne rédige sa préface. Moment émouvant et impressionnant. J’avais été frappé par la profondeur de ses réflexions et la vivacité de son esprit. Il maitrisait le sujet et évoquait des solutions d’une grande modernité me conseillant en particulier de mobiliser les opérateurs téléphoniques en Afrique pour mettre en place des technologies pour déclarer les naissances et aussi les financer.
En peu de mots, il analysait la quintessence des choses et disait l’essentiel.
Connaissant sa carrière à nulle autre pareille et son incarnation du Droit à travers toutes les fonctions exercées, on ne peut qu’être saisi d’un vertige.
Ce jour là j’ai vraiment eu l’impression de rencontrer l’Histoire et la Justice.