Samedi matin, la Ville de VERTOU a inauguré COUR et JARDIN, équipement de pratiques culturelles.
Cette superbe réalisation a impressionné tous les présents : de nombreux élus du Vignoble et de l’agglomération nantaise, en particulier Johanna ROLLAND, Présidente de NANTES METROPOLE et Maire de NANTES, sans oublier l’acteur Bernard LECOQ, bien connu, dont la nièce est vertavienne.
Rodolphe AMAILLAND, mon successeur, a dans son discours relaté l’historique de ce projet avec talent.
Il m’a aimablement convié à clore cette inauguration.
Vous pourrez lire ci-après mon intervention.
Inauguration COUR et JARDIN
22 novembre 2014
Chacun comprendra que cette inauguration est pour moi un immense plaisir teinté d’une certaine émotion. L’équipement culturel dans lequel nous nous trouvons est, en effet, emblématique, à bien des égards.
Merci donc, Monsieur le Maire, mon cher Rodolphe, de me donner l’occasion de m’exprimer ce matin et de remercier tous ceux, et ils sont nombreux, qui, pendant les sept années écoulées entre la constitution du premier groupe de travail, en septembre 2007 et aujourd’hui, ont participé à la conception, la réalisation et la mise en service de COUR ET JARDIN.
Merci en particulier à mes collègues adjoints au Maire : Marie SLIVINSKI, Claude PAJOT, Rodolphe AMAILLAND, Jean Luc LALANDE et Michèle LE STER qui ont suivi de près et à divers titres ce projet.
Merci, Monsieur le vice-président du Conseil Général, de votre présence, et de votre contribution dans le cadre des Contrats de territoire.
Cet équipement a aussi bénéficié d’une contribution de la Région des Pays de la Loire, dans le cadre du Contrat d’Agglomération, que j’ai bien évidemment approuvé au Conseil Régional.
Merci enfin, Madame la présidente de NANTES METROPOLE, Madame le Maire de NANTES, Chère Johanna ROLLAND.
La Métropole a inscrit ce projet dans les contrats dont je viens de parler et a réalisé les abords et circulations de manière très qualitative.
Et puis, c’est aussi un plaisir de vous accueillir ici à VERTOU.
Monsieur le Maire, vous et moi sommes des enfants du pays, et il est assez « original » ou « inattendu » de nous retrouver aujourd’hui, tous les trois, ce matin.
Je vais aussi vous faire une confidence.
Si je n’éprouve aucun regret, ni aucune nostalgie d’avoir quitté ma fonction de maire en mars dernier, il m’arrive parfois de me dire qu’il m’aurait plu d’échanger avec vous.
Voire même qui sait ! De vous porter la contradiction au Conseil de NANTES METROPOLE, sur quelques sujets comme au temps récent ou nous siégions ensemble à la Communauté Urbaine !
Pour vous parler de COUR et JARDIN, j’ai choisi trois mots : Culture, Architecture et Aménagement.
La Culture
Au cours de mes mandats, j’ai articulé la culture à VERTOU autour de trois axes :
Les arts plastiques
La lecture
Le spectacle vivant
A chacun de ces axes, avec mes équipes, nous avons souhaité donner un évènement phare et un lieu emblématique.
Les expositions de peinture et de sculpture ont trouvé au Moulin Gautron et à l’Atelier du moulin un endroit adapté et reconnu.
Les rencontres d’Illustrateurs animent chaque automne LIBRE COUR, notre superbe bibliothèque.
Enfin, ici, à COUR et JARDIN, à proximité de l’EMD, la danse, le théâtre et la musique vont, j’en suis certain, s’épanouir et les associations pourront y préparer CHARIVARI.
A chaque fois, il s’agit de permettre au plus grand nombre de découvrir ces disciplines artistiques.
Dans une ville comme la nôtre, à proximité de NANTES, cela me semble être la fonction d’une politique culturelle d’être une porte d’entrée, un portail pour prendre un terme informatique, permettant ensuite d’accéder à plus, soit comme artiste, soit comme spectateur.
La Ville centre est en mesure, comme le Département avec le grand T d’offrir ce plus, comme nous le faisons aussi avec nos voisins de SEVRE MAINE et GOULAINE, par le partenariat noué avec le QUATRAIN.
Il faut aussi saluer, dans cette approche, le travail indispensable et remarquable des associations culturelles vertaviennes dont je salue les représentants.
L’Architecture
Qui dit lieu emblématique dit Architecture.
C’est une tradition vertavienne d’avoir des bâtiments à l’architecture remarquée pour ne pas dire remarquable.
Je pense à la salle Sèvre et Maine, qui a 40 ans bientôt, mais qui sur le plan de l’esthétique ou de la fonctionnalité ne les porte pas.
Je pense à l’EMD, même si elle fait parfois débat, à LIBRE COUR, l’une de mes fiertés, je le concède.
Au collège Lucie Aubrac, Monsieur le VP du CG, primé pour sa qualité architecturale.
Si un jour enfin, le gouvernement précise les compétences des Régions, peut-être ce sera une occasion que la région des pays de la Loire construise à VERTOU, j’espère bien alors suivre cela de près !
COUR et JARDIN s’inscrit dans cette tradition et je veux remercier notre architecte Stéphane FERNANDEZ et son associée Clémence MURAT qui a su, selon une expression célèbre « lui parler de VERTOU » à lui l’homme du midi.
Vous avez su, Cher Monsieur, tirer le meilleur parti de ce site.
Vous avez su inscrire ce bâtiment dans l’histoire et le paysage de VERTOU en lui donnant aussi un caractère d’avant-garde.
Tradition et Modernité, l’expression est parfois galvaudée, elle trouve ici une réalité.
L’aménagement
Le site que nous avons choisi, avec l’équipe municipale précédente, est un parti pris.
Un parti pris d’aménagement.
Au cœur du bourg – je ne me résoudrai pas à parler de centre-ville – vous laissant Madame le Maire définitivement cette appellation, COUR et JARDIN anime VERTOU.
C’est un exemple de – pardonnez-moi ce terme un peu technocratique – de mixité fonctionnelle.
Un bourg a toujours été et doit rester l’endroit des différentes activités humaines : logement, commerces, administrations et équipements publics au service des habitants.
Chacune de ces fonctions enrichissant les autres.
La Métropole l’a bien compris, madame la présidente, en accompagnant l’opération par la réalisation soignée des abords et la création avec la Municipalité de 70 places de stationnement.
Pour conclure, je veux adresser un dernier remerciement à Enora BONNAUDET.
Enora, vous me permettrez de vous appeler par votre prénom, vous avez trouvé, imaginé ce nom de COUR et JARDIN.
Immédiatement, ce nom m’a plu. Vous avez accompagné votre proposition d’arguments très construits.
J’en ai trouvé d’autres.
J’ai été, en effet, l’avocat – un comble pour un notaire – de cette dénomination.
Un avocat inlassable et obstiné, n’est ce pas, chère Marie SLIVINSKI ?
Ce nom gravé dans la pierre marquera, pendant une durée que je n’aurai pas l’audace de mesurer mais que j’espère et que je pressens très longue, le paysage et l’histoire de VERTOU.
Je vous remercie.