Après une longue pause estivale tout à fait bienvenue, je suis heureux de reprendre le chemin de mon blog.
La rentrée date déjà un peu, mais depuis la fin aout à chaque fois que je m’apprêtais à faire des réflexions post-estivales, un évènement était à intégrer. La politique était devenu un feuilleton journalier que même les auteurs à suspense n’auraient jamais pu imaginer!
Le résultat est qu’aujourd’hui il y a beaucoup à dire.
La réforme territoriale tourne au vaudeville puisque maintenant on ne sait plus quand on va voter.
La situation économique est désespérante et prêterait à sourire si tant de gens ne souffrait à cause de l’incurie du gouvernement.
La situation politique est dramatique. Un président de la république totalement démonétisé, un premier ministre entrainé vers le fond, des ministres incompétents ou fraudeurs, des députés qui jouent à « retenez moi ou je fais un malheur ».
Tout cela donne envie de retourner en vacances!
Pour couronner le tout, ce gouvernement veut résoudre la crise en attaquant les professions réglementées et donc les notaires.
Lamentable sur la forme et invraisemblable sur le fond, ce projet entraine les notaires dans la rue. Une première dont nous nous serions bien passé.
La seule bonne nouvelle de ce début septembre est qu’il fait beau.
Je reviendrai sur tous ces sujets et vous donne une nouvelle fois rendez-vous sur mon blog.
Une réflexion sur « RENTREE »
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Pour débuter cette nouvelle « saison », je voudrais ME recommander une nouvelle façon de réagir dans les billets que je serai amené à proposer sur le blog de Laurent Dejoie
ETRE A L’ECOUTE
L’exercice le plus courant de notre réflexion est d’écouter notre propre voix intérieure, de suivre le seul chemin de notre pensée, de nous complaire dans notre opinion, et de poursuivre un éternel dialogue avec nous-même.
Aujourd’hui, qu’apparaisse une autre personne avec la singularité de ses points de vue, on consent parfois à l’écouter d’une oreille distraite, mais c’est pour mieux continuer notre cheminement et nous préparer à lui livrer notre opinion, sans avoir pris la peine d’analyser ses propos.
On cherche toujours à répondre avant d’avoir tenté de comprendre ce qui est dit et parfois suggéré.
Les débats télévisés sont à cet égard affligeants. La volonté des débatteurs est de caricaturer la pensée de l’autre sans chercher à savoir s’il existe une parcelle de bon sens ou de vérité dans ce qui est dit « en face »
Dans nos interventions sur ce blog, un dialogue de sourds leur ressemble parfois.
Il faudrait nous appauvrir de nos certitudes, pour recevoir des informations qui peuvent nous déranger.
Il ne s’agit pas d’abandonner tout discernement, mais il nous faut absorber des idées nouvelles.
Bien sûr notre jugement ne se fera pas sans nous ni notre personnalité, mais au moins aurons nous évité de juger et rejeter avant même d’avoir bien et tout compris.
Puisse faire miennes ces recommandations
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