Ce dimanche matin, le Conseil Municipal de VERTOU que j’ai installé a élu mon ami Rodolphe AMAILLAND, Maire de VERTOU.
Après sa magnifique victoire de dimanche dernier au score sans appel, il va présider aux destinées de VERTOU pendant six ans.
Michèle LE STER sera sa première adjointe et j’apprécie l’arrivée de Alice ESSEAU, Gilbert RIALLAND et Jérôme GUIHO comme adjoints qui rejoignent mes adjoints du précédent mandat.
Chacun imaginera sans difficultés ma joie et mon émotion au moment de lui remettre l’écharpe tricolore de Maire, d’autant plus que j’avais choisi de revêtir ce matin l’écharpe de mon père Luc DEJOIE avant de lui transmettre.
Je vous laisse découvrir le propos que j’ai prononcé en cliquant sur « Lire la suite ».
Mes chers collègues, Mesdames, Messieurs,
Avant de laisser la place dans quelques instants à Alice ESSEAU, Doyenne d’âge de notre assemblée, permettez-moi de vous dire quelques mots.
Elu Maire, le 18 juin 1995, ce qui était pour moi tout un symbole, je me suis fait une promesse intime : celle de savoir m’en aller.
Vous comprendrez donc que ce matin je sois un homme comblé. Je vais quitter mes fonctions non seulement avec le sentiment du devoir accompli mais aussi avec l’assurance que tout ce que pour quoi j’ai donné mon temps et mon énergie sera entre de bonnes mains.
Après Auguste PRIOU, après Luc DEJOIE, mon père pour lequel j’ai une pensée émue, mon ami Rodolphe AMAILLAND va poursuivre, avec son style et ses méthodes, le travail accompli pour VERTOU et les vertaviens.
Dimanche dernier, les électeurs ont adressé à Rodolphe AMAILLAND et à la liste VERTOU NATURELLEMENT un formidable message de confiance dans leur capacité à gérer et promouvoir notre belle ville de VERTOU et un formidable message de confiance dans leurs aptitudes à porter les valeurs que les différentes majorités que j’ai conduite ont su entretenir.
Le vote de dimanche dernier est aussi un message très fort de reconnaissance pour l’action menée VERTOU C’EST VOUS depuis 1995 et en particulier depuis 2008.
Permettez-moi enfin de voir dans le vote du 23 mars une reconnaissance renouvelée des vertaviennes et des vertaviens à mon égard. J’y suis forcément sensible et je veux leur dire, à travers vous qui les représentez aujourd’hui, ma profonde gratitude.
Qu’ils sachent que je serai toujours à leur service et que mon affection leur est acquise à tout jamais.
Mes chers collègues, prenez soin de VERTOU, c’est notre patrimoine commun et précieux.
Prenez soin des vertaviennes et des vertaviens, sans distinction, c’est la mission qui s’impose à vous, élus de la majorité ou des oppositions.
A vous chers amis de la majorité élue, sachez que votre très large succès vous oblige, et je suis certain que vous exécuterez avec conviction et talent vos engagements.
J’ai eu à plusieurs reprises d’adresser des remerciements à tous les élus qui m’ont accompagné, en particulier mes deux premières adjoints, Marie-Anne LOREAU et Michèle LE STER, à tous les collaborateurs de la mairie à qui j’exprime une nouvelle fois ma reconnaissance, à tous les partenaires quotidiens de la municipalité : gendarmes, pompiers, l’Hôpital de VERTOU, le Trésorerie, les directeurs de collège et des écoles, publics et privés, ainsi qu’à l’ensemble du monde associatif.
Je n’oublie pas les acteurs économiques et sociaux, en particuliers les entreprises qui sont la richesse de notre pays et la seule clef d’une croissance à retrouver.
Je terminerai par une mention spéciale à la viticulture vertavienne. Je me suis beaucoup battu pour elle. Elle me l’a bien rendu avec les multiples récompenses obtenues par les Muscadets vertaviens lors du mandat qui s’achève.
Je remercie enfin ma famille qui a forcément vécu de près ces dix neuf années et j’adresse un salut affectueux à Laure, Louis et Alix qui sont là ce matin.
Nous allons enfin, mon cher Louis, pouvoir déjeuner ensemble le 8 mai prochain, jour de ton anniversaire, ce qui n’est pas arrivé depuis dix neuf ans !
Je ne veux pas oublier mon frère Antoine et ma sœur Valérie, notre associé Pierre Frédéric FAY qui m’ont permis sur le plan professionnel de consacrer le temps nécessaire à ma mission de Maire.
Mes chers collègues,
Je vais dans un instant passer la parole et mon fauteuil à Alice ESSEAU, notre Doyenne d’âge.
Chère Alice,
Nous avons été tous deux élus ensemble. Sachez que ce n’est pas le moindre de mes bonheurs de vous voir continuer le chemin auprès de Rodolphe AMAILLAND.
Ce mandat éphémère qui vous est confié est mérité et vient consacrer – même s’il n’est du qu’à votre âge – vos éminentes qualités humaines et professionnelles.
Je vous cède donc avec grand plaisir, ma chère Alice, ma chère amie Alice, si vous le permettez, mon fauteuil.
Mes chers collègues, Mesdames, Messieurs, je vous remercie.