Lundi matin, j’ai présidé la dernière assemblée générale des Maires du Vignoble du mandat municipal qui s’achève en mars prochain.
J’avais plusieurs invités de marque. Benoît CAILLAU, Président du Conseil Economique et Social et Environnemental Régional (CESER) qui est venu présenter cette institution souvent méconnue.
Yves METAIREAU, Maire de la BAULE et Président de l’Association des Maires de LOIRE ATLANTIQUE quia relayé le ras le bol des Maires devant la frénésie de réformes menées en dépit du bons sens par le Gouvernement : réforme des rythme scolaires dont la mise en œuvre et le cout repose sur les communes, révision des valeurs locatives des locaux professionnels a quelques semaines des élections, baisse drastique des dotations de l’Etat. Il a également évoqué la réforme de la décentralisation qui manque de cap et de lisibilité.
Joël FORGEAU, Président de l’Appellation d’Origine Contrôlée MUSCADET, a fait un point de la situation de la viticulture qui se porte un peu mieux. Il a dénoncé la fermeture projetée du bureau de l’INAO à VERTOU (voir mon billet) et l’absence totale de dialogue avec le gouvernement sur ce point de même que le silence assourdissant de la Région (j’attends toujours une réponse du Président de la Région sur ce sujet).
Il a enfin rapporté les propos scandaleux du Président de l’Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA) qui mène une lutte insensée contre le vin. Je vous laisse prendre connaissance de ses propos pour interdire que l’on parle de vin sur Internet :
Interviewé par la revue américaine Wine Spectator le 7 octobre dernier, Patrick Elineau (Président de l’ANPAA) invite les autorités françaises à interdire de parler du vin sur internet en prenant exemple sur ce qui est fait en matière de « pornographie », de « pédophilie » ou encore contre « les sites pro nazis »
En évoquant les problèmes que pose le contrôle du contenu sur Internet, Patrick Elineau a cité le cas de la censure imposée par le gouvernement aux dissidents en Chine et le cas de la censure de la pornographie et de la pédophilie en Australie, comme exemples dont pourraient s’inspirer les Français pour mettre fin aux discussions sur le vin dans les médias, notamment sur Twitter et sur les blogs. « Quand on voit les mesures qui ont été prises concernant les sites web néo-nazis, on réalise qu’il y a des solutions », poursuit Patrick Elineau. »
Sans commentaires!