INAO VERTOU Mon intervention au Conseil Régional

Hier matin au Conseil Régional, lors du débat sur les orientations budgétaires, j’ai interpellé le Président sur la position de la Région après la décision surprenante de L’Institut National des Appellations d’Origine Contrôlées de fermer le bureau de VERTOU. Vous lirez ci-après mon intervention restée sans réponse!

 

Dans les orientations budgétaires que vous nous soumettez, il y a de belles et fortes phrases. J’en relève une en particulier : « L’action régionale de proximité conforte les solidarités, la cohésion et le développement durable et équilibre du territoire ».

Une telle affirmation aurait pu laisser augurer qu’une place un peu plus significative soit faite aux différentes activités agricoles qui représentent une part non négligeable des entreprises et des emplois de notre territoire régional.

Il n’est nullement besoin d’attendre 2040 pour s’en rendre compte et agir, et le million d’euros qu’à coûté votre campagne de promotion de la majorité régionale (ou ce qu’il en reste) aurait pu trouver à s’employer dans le soutien aux filières agricoles d’excellence du territoire et elles sont nombreuses.

À ce sujet et concernant l’une de ces filière d’excellence, la viticulture, nous avons appris, il y a plusieurs semaines, la décision de l’Institut National des Appellations d’Origine Contrôlées (INAO) de fermer son. bureau de Nantes, situé à VERTOU.

Sans aucune concertation, notamment avec les salariés, après avoir envisager de fermer le site d’ANGERS, l’INAO s’apprête à regrouper ses activités sur ANGERS et maintenir une antenne d’une seule personne sur VERTOU.

Autant dire que la Loire-Atlantique est sacrifiée alors qu’elle compte un nombre important d’AOC et d’IGP, dans de nombreux domaines, comme d’ailleurs la Vendée, qui trouvait son compte à l’existence du bureau de VERTOU.

J’ajouterai que le bureau de Nantes de l’INAO exerçait son activité pour certaines appellations situées en Bretagne, donnant du corps à une coopération interrégionale souhaitable.

Les organisations professionnels viticoles largement soutenues par de nombreux élus, notamment le Conseil Général de Loire-Atlantique, sembleraient ne pas avoir trouvé à la Région un soutien ni même une écoute à la hauteur de leurs attentes.

J’aimerai donc, Monsieur le Président, avoir votre position sur cette décision de l’INAO, qui, je l’espère, parce qu’il s’agit de cohésion et de développement durable et équilibre du territoire, viendra apaiser les légitimes inquiétudes des filières agricoles de Loire-Atlantique.

 

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Auteur/autrice : Laurent DEJOIE

Laurent DEJOIE Notaire Président de l'Association du Notariat Francophone Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire