Dans leurs éditions de ce jour, OUEST-FRANCE et PRESSE-OCEAN, évoquent mon intervention dans la désignation de la tête de liste UMP pour les élections municipales de NANTES. Cette élection nantaise me concerne à plusieurs titres. Maire de l’agglomération et membre du bureau départemental de l’UMP, je milite depuis plusieurs semaines pour une solution locale.
Laurence GARNIER et Julien BAINVEL sont deux jeunes élus, dynamiques et compétents. Ils ont de l’ambition pour NANTES et pour eux. Un parachutage extérieur n’a de sens que s’il repose sur un consensus, sur un rassemblement et sur le respect des acteus locaux. La candidate parachutée ne remplit pas ces conditions.
C’est pourquoi j’ai estimé utile d’intervenir dans ce débat. Vous trouverez une relation abrégée des articles de ce matin sur les sites de PRESSE OCEAN et de OUEST FRANCE. Vous y trouverez notamment la lettre qu’à mon initiative une grand nombre d’élus et de responsables locaux de l’UMP ont adresé à Jean-François COPE.
J’espère que vous serons entendu et que Laurence ou Julien seront désignés très rapidement.
Pour conclure ce billet, je crois utile de préciser que cette affaire n’est pas une réminiscence de l’affrontement de l’hiver dernier entre François FILLON et Jean-François COPE. On trouve des soutiens de François FILLON ou de Jean-François COPE auprès des deux candidats locaux.
Et, en ce qui me concerne, comme une grande majorité de militants, cet affrontement doit s’effacer derrière celui qui rassemblera le mieux notre famille politique et largement au-delà, à savoir Nicolas SARKOZY.
Faudra-t-il que nous subissions encore les ordres d’une direction qui s’est décrédibilisée?.
Ne peut-on laisser faire les locaux pour les représenter plutôt que relancer la machine à perdre du fait de divisions?
Une magnifique occasion de gagner la ville métropole nous est donnée. Profitons en en portant à la tête de la 6ème ville de France une équipe jeune, dynamique et en connaissance des problématiques nantaises.
Laissons les verts et roses se diviser et unissons nous.
Bon été à tous les intervenants et lecteurs de ce blog.
On a vraiment le sentiment qu’en politique c’est comme avec les sièges parisiens des grandes enseignes. Paris s’imagine être la référence en tout point. Mais Paris ne détient pas le monopole du savoir car ce qui marche à Paris ne marche généralement pas à Nantes, à Marseille, à Lille ou ailleurs.
Le parachutage risque bien de ressembler à un vertigineux gadin, ce qui ne servirait ni la dame en question, ni la politique locale, ni la présidence de l’UMP.
On continue décidément à ignorer le travail de fond, les efforts de tout instant de ces jeunes qui arpentent le terrain pour borner leur territoire et y construire un vrai projet.
On leur fait faire le sale boulot et puis on ramène une pièce soi-disant « maîtresse » que personne ici ne connait, et qui ne connait strictement rien aux administrés nantais, pas plus qu’aux héros qui dirigent notre métropole.
Oui, c’est bien exactement comme dans les cabinets d’architectes parisiens: il y a ceux qui travaillent sur le projet, les architectes de l’ombre qui font tout le travail, y compris la création, et Celui qui donne la conférence de presse, le grand ponte qui n’a pris connaissance du projet que pour venir faire la promotion de son nom, de son titre. Et le projet de capoter: on voit ça à Nantes. Sujet d’actualité….
Architecture et politique: du pareil au même?
Oui. On investit les villes de province, on n’en connait ni l’histoire ni le climat: on fait venir des pointures et ça fait bien dans le tableau.
Mais avons-nous réellement besoin de cela?
Ce qu’il nous faut, ce sont des personnalités dont tout le monde connait le visage, la voix, le sourire, l’action, l’efficacité (ce qui ne met pas en doute les qualités des parachutés). Des proches, des fidèles, de vrais gagnants, voilà ce qu’il nous faut et ils existent: ils chaussent la bonne pointure et semblent « bien dans leurs pompes ».
Il va surtout falloir arrêter de penser que lorsque Paris s’enrhume, toute la France éternue.
A droite, à gauche, c’est la même chose: les jeux de société, avec des pions, qu’est-ce qu’on aime ça….!
Un roi, une reine, des fous….On revient toujours à la même conclusion: c’était mieux avant, avant le 21 septembre 1792.