Mon billet sur la fermeture de Jean MONNET a provoqué de nombreux commentaires et je vous en remercie.
Je souhaite répondre ou apporter des précisions à certains d’entre eux.
Je suis tout à fait d’accord pour dépassionner le débat (ou éviter de partir en croisade!) et réfléchir en termes de budget. Mais encore faudrait-il qu’il y ait eu un débat et que les éléments budgétaires soient mis sur la table.
Je confirme qu’à aucun moment il ne m’a été communiqué des informations pouvant laisser penser à une fermeture prochaine du Collège. Mieux, les dossiers de presse du 3 juin ou du 15 septembre n’évoquent à aucun moment cette possibilité. Jean MONNET est cité dans les collèges ayant « une marge d’accueil ou en perte d’effectifs ». Comme ce collège progresse, je pensais qu’il devait être classé parmi ceux ayant une marge d’accueil, et ce d’autant plus que la restructuration est évoqué chaque conseil d’administration du collège.
Je n’ai donc appris cette décision que juste après l’annonce qui en a été faite au Conseil d’Administration le 5 octobre.
Je maintiens qu’à ce jour les études démographiques ni les études techniques ou financières n’ont été communiquées à la Ville de VERTOU.
Les documents que l’on trouve sur le site Internet du Conseil Général sont des dossiers de presse des 3 juin 2010 et 15 septembre 2010.
Depuis quelques jours, on y trouve de brèves justifications de la fermeture.
Je souhaite donc très clairement avoir communications des études démographiques, techniques et financières et pouvoir présenter les arguments de la Ville dans un débat serein et dépassionné. Il faut donc reprendre ce dossier et faire ce qui aurait du l’être : consulter les acteurs locaux et la communauté éducative, confronter et écouter les arguments.
Et ne décider qu’ensuite….
.
Bonjour,
Je suis également véritablement scandalisé par cette annonce en tant que parent et futur parent d’élève et vertavien. Je comprends donc qu’en tant que 1er édile, cela doit vous mettre en rogne ; comment ne pas y voir de manoeuvre bassement politique.
Ce qui me choque le plus, c’est qu’un collège vient d’être construit (Lucie Aubrac) et ouvert il n’y a que quelques années. Le montant des travaux de restructuration prohibitif annoncé aux parent d’élèves est certes un argument, mais l’âge du collège était connu et les travaux étaient inévitables. Le conseil général ne fait donc aucune anticipation?? Pourquoi ne pas avoir construit un collège plus grand dès le départ, solution qui aurait été moins couteuse qu’un aggrandisement. Cela me fait penser à un manque de gestion évident aux conséquences financières et humaines graves. Il est facile après de dire que c’est l’Etat qui assèche les finances des collectivités locales …
D’accord avec Gojira, c’est une véritable gabégie !