SAINT VINCENT chez les Chevaliers Bretvins

Aujourd’hui à MOUZILLON, les chevaliers bretvins célébraient la Saint Vincent, patron des vignerons.

Une cérémonie haute en couleurs. L’ambiance agréable et festive reste marqué par les difficultés que traverse le vignoble nantais.

Découvrez le site des chevaliers bretvins

Aujourd’hui à MOUZILLON, les chevaliers bretvins célébraient la Saint Vincent, patron des vignerons.

Une cérémonie haute en couleurs. L’ambiance agréable et festive reste marqué par les difficultés que traverse le vignoble nantais.

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Auteur/autrice : Laurent DEJOIE

Laurent DEJOIE Notaire Président de l'Association du Notariat Francophone Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire

14 réflexions sur « SAINT VINCENT chez les Chevaliers Bretvins »

  1. Avec deux moments forts et quelque peu inhabituels pour être soulignés :
    – la magnifique chorale en l’église de Mouzillon, qui a interprété des chants liturgiques d’une manière absolument remarquable.
    – l’intervention, lors des discours, du représentant de la viticulture, qui a , bien évidemmment, évoqué les difficultés de sa profession, mais aussi, chose peu courante, a rendu hommage aux viticultrices et femmes de viticulteurs, en soulignant leur participation tant pendant la dernière guerre , où elles ont, le plus souvent seules, fait vivre leur exploitation, qu’aujourd’hui pour leur implication quotidienne dans les travaux viticoles , de la taille à l’expédition., en passant par la comptabilité, tout en assumant les autres tâches ménagères traditionnellement dévolues à la gente féminine.
    Le tout exposé par ce monsieur dans un discours très structuré et plein de bon sens, et surtout sans effet de manches,et sans en rajouter plus que nécessaire
    Chapeau (de Bretvin bien entendu) à la chorale et au représentant de la viticulture, qui ont participé, à leur manière, mais avec talent au bon déroulement d’une journée de la saint Vincent, dont les Chevaliers Bretvins se souviendront, car cette fois-ci le temps fut clément

  2. Sans doute celles bien différentes et plus préoccupantes que celles subies par le corps professionnel auquel vous appartenez et représentez.

  3. C’est de la provocation, de la bêtise ou de l’inconscience ?
    Quelque soit le cas de figure c’est grave.
    Il serait grand temps de consulter laredo.

  4. A vivre dans sa bulle ( qui manifestement n’est pas celle d’un vin de méthode traditionnelle) on ne peut avoir connaissance du monde qui nous entoure!
    Comme bepe l’écrit, il est grand temps de consulter.
    Pour ce faire je vous propose plutôt de vous rapprocher des instances viticoles que de la faculté de médecine.

  5. Non, mais ça ne va pas bien????
    On ne peut pas être au courant de tout et tout savoir.
    Je voulais juste que l’on expose les difficultés dont on parle, ce n’est pas la peine de s’enflammer.
    Je ne suis pas totalement idiot non plus, j’ai bien entendu parler du gel, du prix, etc… mais il est évoqué des difficultés de la profession.

    Peut être quelqu’un qui connait le sujet peut les lister simplement, ce n’est pas une critique.

    On respire, on souffle…..

  6. Non, mais ça ne va pas bien????
    On ne peut pas être au courant de tout et tout savoir.
    Je voulais juste que l’on expose les difficultés dont on parle, ce n’est pas la peine de s’enflammer.
    Je ne suis pas totalement idiot non plus, j’ai bien entendu parler du gel, du prix, etc… mais il est évoqué des difficultés de la profession.

    Peut être quelqu’un qui connait le sujet peut les lister simplement, ce n’est pas une critique.

    On respire, on souffle…..

  7. Bon, bien que n’ayant aucune appartenance avec le milieu viticole, tout en étant un consommateur raisonnable comme il se doit, il m’arrive de m’entretenir avec des viticulteurs sur leur sujet favori, à savoir ce qu’ils connaissent le mieux : leur métier.
    Et beaucoup doivent faire face à des difficultés qui les amènent, pour certains, lesquels deviennent hélas de plus en plus nombreux, c’est à dire ceux qui n’ont pas les reins assez solides, à jeter l’éponge et à abandonner leur exploitation.
    Quelques diffficultés en vrac et non exhaustives :
    Le négoce devient de plus en plus dur, les prix pratiqués ne nourrissent pas l’exploitant, ils travaillent à perte, pour la plupart. Vous en connaissez beaucoup de professionnels qui accepteraient de travailler dans ces conditions? Pour certaines familles c’est la conjointe qui fait bouillir la mamite avec un salaire d’appoint émanant d’un travail extérieur.
    Les grosses entreprises de négoce font la pluie et le beau temps. Certaines sont propriétaires de plusieurs dizaines d’hectares de vignes et écoulent logiquement leur production en premier. Pendant ce temps-là le viticulteur reste avec ses stocks sur les bras, avec comme conséquence directe :un manque de trésorerie, et des emprunts trop importants et onéreux .
    Mais durant cette période il faut quand même continuer à payer le personnel pour ceux qui en emploie, acheter les engrais et autres produits de traitement de la vigne et du vin, entretenir le matériel, voire investir dans du nouveau, s’acquitter des charges sociales, etc…
    Je connais des viticulteurs qui ont encore dans leurs cuves les récoltes entières de 2008 et 2009 !
    Et quand ils arrivent à en céder à un courtier, c’est à un prix bien souvent en -dessous du prix de revient, mais ils n’ont aucune autre alternative, ils sont pris à la gorge. Et ils ne sont payés complètement que dans un délais variant de 90 jours pour une première partie à 6 mois pour le solde. Et pendant ce temps là…..
    De plus, désormais, on les soumet à des normes sanitaires draconiennes qui les obligent à la fois à se former et à investir dans du noubeau matériel, s’ils veulent appliquer une législation de plus en plus tatillonne.
    Je n’évoque pas les intempéries telles que le gel, la grêle ou encore la sécheresse, sur lesquelles personne n’a de pouvoir, mais qui causent des dégats importants, source d’un rendement moindre.
    Enfin, quand financièrement ils ne peuvent plus tenir , leurs vignes ne se vendent pas car personne ne veut les acheter, sauf peut-être des exploitants ou des négociants d’une certaine envergure , mais à quel prix, et on retombe dans le cycle infernal.
    Un viticulteur vous exposerait beaucoup mieux que moi les difficultés auxquelles il est exposé, mais ces gens-là ont trop de pudeur pour les étaler sur la place publique, comme s’ils étaient responsables de la situation. Ils voudraient simplement vivre du fruit de leur travail, ce n’est pourtant une exigence démesurée.
    C’est pourquoi l’Ordre des Chevaliers Bretvins soutient le producteur et prône les qualités du produit.

  8. "Les raisins de la colère", remix!
    On the road again, again….Saint Martin aurait pu chanter celà en chemin pour aller calmer les esprits échauffés.

    Le muscadet est un vin qui rend fou: idée reçue ou certitude?
    Pas fou d’amour pour Laredo, en tous les cas.
    Ce docte commentateur a quand-même bien le droit de poser des questions. "Quelles difficultés?".
    Il n’y a pas outrage, tout de même, surtout lorsque l’on sait que toutes les professions rencontrent des difficultés.
    Et si, pour lui répondre enfin à notre ami, vous mettiez un peu d’eau dans votre vin, plutôt que d’imiter les cochenilles à la salive toxique?
    Car ce n’est pas de sa faute si les directives européennes empoisonnent les viticulteurs.

  9. il est était prévisible que l’observation laconique ponctuée de trois points d’interrogation de Laredo soit suivie de commentaires virulents. Toute personne sensée en aurait saisie la provocation.
    Outré l’a relevé.Un certain corporatisme s’est dévoilé, mais ce qui n’empêche la connaissance approfondie des difficultés par Laredo.

  10. En réponse à yanou josse .
    Votre table bien dressée, suivant l’éducation que vous avez reçue, ne doit pas manquer de comporter un verre pour la consommation d’eau;
    Ne connaissant sans doute pas suffisament les usages de votre monde, j’ai quant à moi appris que vin et eau se consommaient séparément.
    Tout comme larédo, ne pouvant tout savoir, pouvez vous me donner information sur ces cochenilles que vous évoquez.
    Admirant votre culture et la qualité de votre langage, je vous pensais ardente défenderesse de la langue de Molière. Dois-je revoir mon jugement?
    Merci bepe d’avoir eclairé cette lanterne en demande.

  11. Rien à voir avec l’art de dresser la table que je maîtrise parfaitement et que je suis toute prête à vous laisser le soin de vérifier.
    Vous confondez les genres, mais ce n’est pas bien grave.

    "Mettre de l’eau dans son vin" est une expression qui apparaît au Moyen Age, vers le milieu du XVe siècle et qui émane très probablement de la Bible.

    En effet, dans le rituel chrétien, au cours de la célébration eucharistique, l’union de l’eau au vin dans le calice signifie l’union de l’humanité à la divinité dans le Christ.
    Par extrapolation, on utilise l’expression " mettre de l’eau dans son vin " pour signifier qu’on ne peut s’élever sans prendre la mesure du respect de chacun et sans une attitude qui implique une certaine humilité.

    Quant aux cochenilles, ce sont des parasites des végétaux qui secrètent une sorte de salive cottonneuse qui appauvrit, qui affaiblit la plante.
    Les vignerons redoutent la présence de la cochenille floconneuse de la vigne, la Pulvinaria vitis, mais je ne vous apprends rien.

    Pour ma part, j’apprécie, comme tous les peintres, le pigment rouge carmin extrait d’une autre famille de cochenilles que l’on trouve au Pérou et aussi au Mexique, une mine pour le commerce de ces pays-là.

    Est-ce que celà vous suffit ou voulez-vous que nous poursuivions notre conversation devant un verre? Pour moi, ce sera de l’eau, mais de source.

  12. A yanou
    Votre réponse à désolé vantant la parfaite maîtrise dont vous faites état, me fait vous demander si cette affirmation est bien en adéquation avec la "certaine humilité" impliquée par le rituel chrétien que vous expliquez.
    Je doute fort qu’il accepte votre invitation à consommer face à un buveur d"eau fut-elle de source!

  13. Réponse à outré
    C’est dans l’air: la morosité, la hargne, l’agressivité envers les doux, envers les passionnés que l’on convoite, l’art de répondre à la place des autres. C’est très mode! Ca peut plaire….. Enfin?

    "Désolé" n’a pas à l’être et s’il veut répondre à mon invitation, il ne vous appellera pas, je suppose, à moins que vous n’espériez vous joindre à nous?

    Vous êtes quelques-uns à me chercher à l’orée du bois. Je n’y suis pas, je suis ailleurs…. Comme doit être grand votre désespoir.

    Au fait, n’oubliez pas de manger des crêpes pour la Chandeleur: la gourmandise n’est pas un défaut. Elle permet de repérer les amoureux de la vie et de les rejoindre avec bonheur.
    Bienvenue au club, mais avec le sourire! Un pas qui permet de voir le monde autrement et de trouver un moyen d’être enfin gentil.

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