Ce qui m’a frappé dans la disparition de Michael JACKSON, c’est l’extraordinaire vitesse de propagation d’une nouvelle sur l’ensemble de la planète. Certes l’importance de l’évènement peut l’expliquer mais le rôle joué par Internet, Twitter et tous les réseaux sociaux a été impressionnant.
En même temps, cette nouvelle a occupé de manière quasi-exclusive l’actualité pendant une journée ou deux.
Même si la star était véritablement planétaire, on peut s’interroger sur la véritable course que se livre les médias avec l’impression que ce serait à celui qui en parlerait le plus. Avec le sentiment que l’on ne sait plus si dans l’émotion collective, c’est l’évènement qui compte ou la manière d’en parler.
Enfin, on ne peut pas ne pas être surpris par la rapidité du reflux médiatique en quelques heures.
Je me demande ce que vous en pensez.
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Je vais commencer mon propos un peu hors sujet lequel très vraisemblablement va avoir l’heur de déplaire aux inconditionnels de Michael JACKSON, dit M.J. pour la suite de ce billet.
Ma première réaction a été celle de monsieur Tout le Monde, à savoir que l’art perdait à la fois un grand musicien et un danseur hors normes, mais aussi un individu aux moeurs troubles. Dans ces conditions ne comptez pas sur moi pour partager ce "drôle de deuil".
Enfin qu’on en fasse un évenement planétaire me choque au regard des sittuations beaucoup plus préoccupantes, tant en Iran, qu’en Irak, qu’en "Palestine",ou encore en Corée.
Mais pour en revenir au billet de Laurent Dejoie, il faut avancer avec le progrès, que ça aille trop vite ou pas et ne plus être surpris des prouesses techniques réalisées au quotidien dans tous les domaines. Ne subissons pas l’évolution constamment en marche mais intégrons-la. Ne soyons pas spectateur mais acteur
Internet est devenu aujourd’hui un outil redoutable, capable en très peu de temps de créer l’évenement et de le monter au pinacle, mais aussi capable en pas plus de temps de
désarmocer la bombe et de retomber les pieds sur terre et ce grâce à un réseau d’internautes traqueurs de la moindre étincelle qui serait susceptible d’enflammer la toile.
Internet c’est la vitesse de la lumière, c’est la propagation de la nouvelle comme un raz de marée, c’est l’onde de choc une sorte de tsunami dévastateur, c’est le flux de l’océan, mais aussi le reflux à une vitese foudroyante, une sorte de boomrang.
Quant à l’évenement lui-même, c’est du pain béni pour les médias. Cela leur permet d’éviter de ronronner sur des nouvelles défraichies qu’ils ont déjà triturées dans tous les sens.La mort de M.J. représente pour eux un "fait divers spectacle"qui alimente les rédactions au moyen de fausses vraies nouvelles, "mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse"à partir du moment où l’on donne à l’auditeur, le téléspectateur , au lecteur, son lot quotidien de rêve et d’émotions.Peu importe le respect honnête de la vérité ,il faut être le premier à l’audimat , au tirage, à la vente, pas de sentiment.
A titre personnel je ne suis plus étonné de rien en la matière ,mais plutôt béat, et je m’étonne que l’on puisse encore s’étonner ou faire semblant d’être incrédule,mais il faut bien lancer le débat…
la disparition de Michael Jackson nous a tous touché. Nous avons grandi avec lui, avec ses chansons.
Il était planétaire et restera comme un musicien énorme et sa musique ne vieillira pas.
Pour nous Français, nous aurons dans la variété, Charles Trenet, Claude François, Serge Gainsbourg, Johnny Hallyday et d’autres qui viendront.
Michael Jackson restera pour la musique une idole du niveau des Beatles, Rolling Stones, U2 capables d’emporter les foules et de faire danser un enfant africain comme un riche Bostonien ou un minot des quartiers Nord de Marseille.
Il a révolutionné la chanson et ses codes, faisant danser sur des rythmes afros et de world music.
Si vous voulez vous donner quelques instants pour aller visionner ces 2 vidéos reprises dans un article du Monde.
Sur la première les 1500 prisonniers dansent sur Thriller, dans la deuxième ils rendent un émouvant hommage à leur idole.
Rachida, si tu m’écoutes, tes certitudes tu voies ce que j’en pense….
http://www.lemonde.fr/ameriques/...
Effectivement il y a surenchère d’information et on brode beaucoup sur ce tragique événement. C’est a celui qui aura la meilleure image, le meilleur scoop…
Certes il y a d’autres problèmes tout autant préoccupants pour reprendre le commentaire de Bepe. Mais Michael Jackson a laissé une telle empreinte dans la culture musicale qu’il ne peut en être autrement. C’est un immense artiste que nous perdons et probablement quelqu’un d’un peu perdu qui n’a jamais vraiment eu de repères. Un enfant qui n’a pas eu d’enfance, forcé de répéter des heures durant sous l’oeil d’un père tyranique.
Quant aux moeurs troubles, qui a été témoin pour affirmer ce qui s’est réellement passé… Et ne faudrait-il pas incriminer les parents qui ont délibérément laissé leurs enfants vivre avec lui jour et nuit dans son ranch de Neverland sans se poser de questions et probablement dans l’intention d’en récupérer une somme d’argent par la suite…
Mieux vaut souvent ne pas crier avec les loups.
Cet événement m’a attristé comme beaucoup car c’est une part de notre jeunesse qui s’en va et des souvenirs qui me reviennent : Thriller, We are the world, Beat it…
Il va être difficile de reprendre le trône du "roi de la pop" qui laisse derrière lui des monuments de la variété internationale.
"Si j’ai une certitude, c’est bien celle que toute ignorance est une limitation, alors que toute connaissance est une libération".
Professeur Jean DAUSSET
Prix Nobel de Médecine en 1980 pour sa découverte des typages HLA à l’origine du développement des transplantations d’organes et de moelle osseuse, le Pr Jean DAUSSET était membre de l’Académie de médecine et de l’Académie des sciences. Il est décédé le 6 Juin 2009 âgé de 92 ans. L’avez-vous su, avez-vous pleuré, posé des fleurs sur les marches des hôpitaux?
Non, pas étonnant: la presse a fait l"impasse.
Pas de promotion pour ce grand homme, pas non plus pour Mère Teresa qui embrassait les lépreux. Il n’en ont pas besoin….
La presse aurait-elle atteint ses limites, serait-elle dépassée, sous l’emprise de son ignorance, serait-elle trop "pressée", trop contrainte ? A moins qu’elle n’ait compris que ces êtres-là ne disparaissent pas, qu’ils ont juste pris de la hauteur, pour éclairer plus vivement la planète.
Pour une fois que je suis d’accord avec Yanou, cela méritait bien un commentaire ! Je n’étais pas au courant, le premier, du décès de ce professeur, étouffé par l’hommage planétaire de Michael Jackson. C’est injuste et désolant de la part de journalistes qui devraient donner une place à chaque faits, expliquer, faire savoir et tirer le public vers le haut. Il est légitime d’accorder une large place à un artiste qui a entraîné des foules entières. Mais faire l’impasse sur le reste est une erreur et une faute professionnelle. Si tous les sujets doivent êtres traités et abordés, qu’ils soient légers ou plus sérieux, cette faute est révélatrice soit d’une perte de qualité et d’érudition dans la profession, soit de journalistes qui n’ont qu’un souci : vendre.
Merci Monsieur pour ce commentaire (signé Jocelyn).
La musique adoucit les moeurs. Je le pense: celle de Mickael Jackson m’enchante, au même titre que celle de Michel Polnareff et aussi de Joseph Bodin de Boismortier. Là, comme dans toute forme d’art, il faut oser explorer les époques et les genres pour y établir des liens insoupçonnables. C’est cela, être cultivé. Etre curieux de tout, s’émerveiller comme pouvait le faire Théodore Monod explorant le désert, resté lui aussi inconnu presque jusqu’à l’ultime extrémité de sa vie .
Dans l’ombre, en somme. A croire que le désert est l’arbre qui cache la forêt….
Pour réussir cela, devenir savant, il faut d’abord admettre avec le sourire que l’on ne sait rien, en prenant exemple sur les enfants.
Les journalistes auraient- ils perdu leur âme d’enfant?
Au lieu de : (…) on peut s’interroger sur la véritable course que se livre les médias avec l’impression que ce serait à celui qui en parlerait le plus.
lire "(..) on peut s’interroger sur la véritable course à laquelle se livrent les médias avec l’impression que ce serait à celui qui en parlerait le plus.
Qui est ce prof anonyme qui joue au correcteur sur un site de personnes bien élevées?
Qu’il se livre aux corrections de la presse, il aura de quoi se réjouir….!!!
Ce n’est pas Monseigneur Jean-Louis Papin qui succèdera à Monseigneur Georges Soubrier, dans le diocèse de Nantes, comme annoncé dans la presse des derniers jours, mais Monseigneur Jean-Paul James (prononcer Jame). Encore bien des erreurs dans nos journaux, conglomérat de fausses informations…. Il falllait bien être le premier dans la course à l’information: Monsieur le Maire a raison!
Et savez-vous qu’à cause de certaines indiscrétions de la presse, de nouvelles publiées avant que ne soient prononcées les nominations officielles, un certain nombre de prises de fonction ont échoué?
Comme quoi, ce n’est pas anodin, tout çà.