En mai et juin les vertaviens font la fête. Fête des Cerises, Europfoot, Charivari (malheureusement victime de la météo), Descente de la Sèvre en radeau oragnisée ce week-end par les Marins d’eau douce sans parler des multiples fêtes de village ou de lotissement.
Le point commun de toutes ces animations, c’est l’implication du tissu local : associations, entreprises, habitants, tous s’y mettent.
Preuve qu’il n’est pas toujours besoin d’aller chercher au dehors ce que l’on a chez soi.
L’exemple de CHARIVARI est parlant. La culture accessible à tous, c’est bien sûr parce que cela est gratuit. C’est aussi par l’implication des associations culturelles locales.
L’implication des entreprises dans la descente de la Sèvre est tout aussi emblématique.
Tisser du lien social passe aussi par ces manifestations et ces fêtes de quartier.
C’est pour celà qu’elles bénéficient d’un soutien appuyé de la municipalité.
Et…ce n’est pas fini : samedi 20 juin : Fête de la Musique et le 28 juin : Pagayons en Sèvre et Maine.
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Calonne, ministre de Louis XVI avait institué un plan de relance et on parla de politique de prodigalité.
Les intéressés par l’Histoire pourront lire entre autres:
fr.wikipedia.org/wiki/Cha…
Calonne dépensait dans les fêtes à Versailles sous Louis XVI, vous connaissez la suite……
Aujourd’hui on dépense largement l’argent facile du contribuable en Royal de Luxe, Estuaire 2009; chaque commune y va de sa politique "culturelle" pour égayer les week ends de juin mais aussi tout le restant de l’année.
Ce matin, on annonce 21 milliards d’euro de déficit des comptes sociaux, un déficit de l’état de plus de 70 millliards…..
Alors si certaines dépenses sont "structurantes" : gendarmerie, collège, caserne, terrain sportif, etc…. d’autres mériteraient un peu plus de discernement et de réflexion.
Vous semblez avoir de l’histoire ancienne une lecture bien documentée.
Sur celle actuelle de notre communauté urbaine, vous ne citez que des manifestations initiées par l’équipe de Mr J.M.A. au coût colossal.
Sans doute aurait-il été plus judicieux pour lui d’aider par le biais des prêts à taux 0 les personnes en désir d’acquérir leur pavillon ou appartement.
Sur les déficits, il nous va bien falloir repenser les acquis. Revoir lâge de départ à la retraite; en effet lors de la mise en place de la retraite et des diverses garanties sociales, l’âge moyen d’entrée dans la vie active était de 17 ans. la retraite était prise à 65 ans et la durée de vie ne dépassait pas 72 ans. Soit 7 années pour une durée de cotisation de 48 ans, alors qu’actuellement la durée moyenne de cotisation est de seulement 38 années et la durée moyenne de retraite de 19 années. Même si les cotisations ont vu leur taux augmenter, le déséquilibre est patent.
Alors attendez voir la levée de boucliers à venir lorsqu’il va falloir trancher et imposer une modification à la durée de cotisations, la réduction du montant des retraites étant impossible à mettre en place pas plus que l’augmentation des cotisations.
Comme vous semblez le penser, la fête va bien devoir cesser.
Ce qui a le don de plus que m’énerver au delà de l’imaginable c’est cette façon de ne raisonner qu’en termes de recettes !
Car c’est bien de cela qu’il s’agit quand on veut faire travailler les gens à 67 ans et plus.
Je n’ai rien contre le travail, étant de moi même un assez fort stackhanoviste, pourtant je comprends bien que des gens qui ont un travail physiquement difficile ou psychologiquement tendu puissent aspirer à un repos solidaire.
D’autant que le vieillissement de la population fait qu’une classe d’age entière n’héritera rien de ses parents mais devra entretenir et ses parents et ses enfants.
Ces constatations posées, je préfèrerai que l’on raisonne en termes de dépenses publiques à maitriser et qu’avec intelligence, on se pose la question de l’utilité de chaque euro dépensé.
je rajouterai de plus qu’il serait utile avant de passer l’age de la retraite à 67 ans de fixer officiellement la retraite à 60 ans pour TOUS.
Mon petit doigt m’a dit que la possibilité de bénéficier de ses droits à la retraite commençait à 50 ans pour s’échelonner jusqu’à 65 ans!
Sauf pour certains de nos hommes politiques qui continuent désespérément leur mission au delà du raisonnable du surmenage cérébral!
Ca vous énerve "rapiat", eh bien moi aussi mais pas pour les mêmes raisons.,
Sous l’intitulé "Vertou fait la fête" qu’avons nous comme commentaires à ce billet Des remarques et obsvervations complètement hors sujet sur ce que devrait être l’âge légal départ à la retraite, la durée de vie, etc…
Evoquons ce qui fait la teneur de ce billet : la façon de tisser des liens sociaux par le biais de ces fêtes ,organisées le plus souvent par des bénévoles qui s’investissent dans leur quartier, leur ville, et laissons un peu de côté de temps en temps les sujets douloureux, pour les reprendre dans une rubrique adaptée.
En attendant que la fête continue .
A l’instar de Bepe, je pense qu’on a un peu dévié… Oui Mr le Maire, nous savons faire la fête à Vertou ! Il suffit de regarder le programme des festivités vertaviennes des mois de mai et juin. Je parlerai seulement de Charivari (que je pense bien connaître). De nombreux Vertaviens ont émis le souhait d’un événement culturel d’envergure en bord de Sèvre ; un événement festif, populaire, intergénérationnel et accessible à tous. Dans un premier temps, nous avons soumis le projet aux associations en leur proposant d’y participer. Leur réponse a été enthousiaste et nous avons vu le résultat : des spectacles de qualité ont agrémenté la programmation de cette 1ère édition de Charivari qui leur a permis de bénéficier de moyens techniques professionnels. Les 3 restaurateurs de la Chaussée aux Moines se sont également impliqués en proposant des formules de restauration rapide et en animant leur terrasse dans l’esprit St Germain. La programmation du week-end a été complétée par 9 compagnies professionnelles. Nous aurions pu, comme le dit "Jack Lang", dépenser "l’argent facile du contribuable" en invitant d’autres compagnies professionnelles et, pourquoi pas, une ou deux "têtes d’affiche". Certains diront que nous manquons d’audace, nous reprocheront même notre pusillanimité… mais je doute que ceux-là soient écoutés. Il faut savoir faire des choix budgétaires, surtout en cette période de crise, et il vaut mieux que ce soit au détriment de la culture qu’à celui du social et de la solidarité.