UN PEU D’OPTIMISME

Dans LE POINT de cette semaine, l’éditorial de Franz-Olivier GIESBERT donne un petit souffle d’optimisme bien agréable dans cette période.

Je vous en livre le texte :

« La faute aux médias : telle est la rumeur qui, depuis quelques semaines, court dans le pays. Si l’économie mondiale est à la peine, le responsable est tout trouvé : le journaliste. Avant de braire comme il se doit, reconnaissons toutefois que le bon peuple n’a pas tout faux. L’économie, c’est 1 % de technique et 99 % de psychologie. Or il y a souvent, dans notre métier, un penchant pour le catastrophisme et une jouissance de la mauvaise nouvelle, contre lesquels on ne se prémunit jamais assez. De ce point de vue, l’annonce de la baisse du taux du livret A, vendredi dernier, était un cas d’école. On aurait dit que le ciel nous tombait sur la tête alors que cette baisse était la conséquence automatique de la baisse de l’inflation, première bonne nouvelle, et que le gouvernement avait maintenu la rémunération du livret à un taux plus élevé que prévu, deuxième bonne nouvelle.

Ajoutons, pour reprendre une vieille formule, que nous avons aussi tendance, dans notre profession, à mettre sur le même plan une chute de vélo et l’effondrement d’une civilisation. C’est un de nos petits travers, qui devrait nous inciter à plus de modestie. Il y a pourtant une façon de ne pas trop se tromper : respecter le lecteur et pratiquer, ce qui requiert une certaine humilité, l’information contradictoire, éthique à laquelle nos lecteurs sont habitués puisque c’est l’une des marques de fabrique du Point. C’est pourquoi nous avons décidé, cette semaine, d’aller à rebours de notre pessimisme naturel en récapitulant tous les bons signes des derniers jours, faisant ainsi mentir, pour une fois, l’une de nos grandes consciences nationales, qui disait : « La vérité n’est jamais amusante ; sans cela, tout le monde la dirait » (Michel Audiard) ».

Dans LE POINT de cette semaine, l’éditorial de Franz-Olivier GIESBERT donne un petit souffle d’optimisme bien agréable dans cette période.

Je vous en livre le texte :

« La faute aux médias : telle est la rumeur qui, depuis quelques semaines, court dans le pays. Si l’économie mondiale est à la peine, le responsable est tout trouvé : le journaliste. Avant de braire comme il se doit, reconnaissons toutefois que le bon peuple n’a pas tout faux. L’économie, c’est 1 % de technique et 99 % de psychologie. Or il y a souvent, dans notre métier, un penchant pour le catastrophisme et une jouissance de la mauvaise nouvelle, contre lesquels on ne se prémunit jamais assez. De ce point de vue, l’annonce de la baisse du taux du livret A, vendredi dernier, était un cas d’école. On aurait dit que le ciel nous tombait sur la tête alors que cette baisse était la conséquence automatique de la baisse de l’inflation, première bonne nouvelle, et que le gouvernement avait maintenu la rémunération du livret à un taux plus élevé que prévu, deuxième bonne nouvelle.

Ajoutons, pour reprendre une vieille formule, que nous avons aussi tendance, dans notre profession, à mettre sur le même plan une chute de vélo et l’effondrement d’une civilisation. C’est un de nos petits travers, qui devrait nous inciter à plus de modestie. Il y a pourtant une façon de ne pas trop se tromper : respecter le lecteur et pratiquer, ce qui requiert une certaine humilité, l’information contradictoire, éthique à laquelle nos lecteurs sont habitués puisque c’est l’une des marques de fabrique du Point. C’est pourquoi nous avons décidé, cette semaine, d’aller à rebours de notre pessimisme naturel en récapitulant tous les bons signes des derniers jours, faisant ainsi mentir, pour une fois, l’une de nos grandes consciences nationales, qui disait : « La vérité n’est jamais amusante ; sans cela, tout le monde la dirait » (Michel Audiard) ».

. talala

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Auteur/autrice : Laurent DEJOIE

Laurent DEJOIE Notaire Président de l'Association du Notariat Francophone Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire

2 réflexions sur « UN PEU D’OPTIMISME »

  1. Enfin une parole positive dans ce méandre d’informations qui ne sont montrées que par un bout.
    Il convient de s’interroger un peu sur les motivations de ces présentations de l’information. Ne serait-ce pas le culte du tirage et de l’audimat, source de financement qui est aussi cause de cela. Effet pervers si il en est.

  2. Ce numéro du Point ou celui du Figaro Magazine de ce WE par exemple, excellent dans la démonstration de ce qui marche et de ce qui irait à contre courant de "la crise". Il faut être réaliste. La crise existe. Elle est générale. Elle touche tout le monde et de manière bien plus grave souvent que ce que l’on nous dit. Bien pire que ce la presse même parfois en fait comme compte rendu. Mais à l’exemple de ce qui serait positif, de ce qui serait porteur d’une dynamique au service des hommes, de ce qui pourrait atténuer la crise, voir la combattre, il existe aussi des jounalistes, des analystes, des essayistes qui démontrent comment certain réussissent. Il ne faut pas non plus pousser trop loin les démonstrations, pour aller faire dire à certains autres, que ceux qui sont confrontés actuellement à des difficultés, seraient des looser ou des mauvais. Cette crise n’est pas Française. Elle nous touche comme les autres. Mais nous avons plusieurs raisons d’espérer pouvoir en sortir plus rapidement et mieux que certains de nos voisins. C’est ce que Le Point ou Le Figaro essayent d’expliquer avec pédagogie cette semaine. Un vent d’espérance et de réconfort espérons le, juste et proche.

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