Christophe BECHU, Président du Conseil Général de Maine et Loire, a lancé hier, avec Michel BARNIER, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Animateur national de la campagne des Européennes pour l’UMP, la campagne des Européennes dans l’Ouest.
En présence d’Elisabeth MORIN, Députée Européenne sortante, de devant plus de 400 personnes, j’ai accompagné Serge POIGNANT, Député de notre circonscription, à cette réunion très dynamique.
Vous trouverez ci-après en cliquant sur « Lire la Suite » le compte rendu de Ouest-France.
Top départ à Avrillé : Christophe Béchu a lancé la campagne des élections européennes pour convaincre que l’Europe est la réponse à la crise.
Il préfère partir de loin : Christophe Béchu, qui conduit la liste Grand Ouest sous les couleurs de l’UMP, a choisi de frapper les trois coups de la campagne des Européennes chez lui, à Avrillé, pile trois mois avant le scrutin. Avec un défi fixé par celui qui sera le grand animateur de la campagne, Michel Barnier : il faut faire oublier les 59 % d’abstentions d’il y a cinq ans. Comment convaincre les Français qu’ils sont aussi concernés que lorsqu’ils élisent leurs représentants au Palais-Bourbon ? « La moitié des lois qui décident de leur quotidien sont votées à Strasbourg ! » Michel Barnier va plus loin : « L’Europe représente ce qui a le plus manqué au monde pour éviter les désordres actuels : une organisation politique et une régulation économique, à l’image de la Pac qui a permis à notre agriculture de résister ! »
Un discours que Christophe Béchu va enrichir à partir de maintenant. Hier soir, devant une salle pleine, à l’espace Lino-Ventura, il a d’abord sonné l’heure de la mobilisation. Plus tard, il s’agira de proposer le projet national porté par l’UMP. Avant de populariser le projet européen porté par tous les partis de droite sous la bannière du PPE. Il sait qu’il y a du travail, lui qui reconnaît certaines distorsions pénalisantes : « Les élargissements successifs ont masqué l’approndissement du fait européen. C’est pourtant là que se trouvent les réponses : face au désordre mondial, les réponses ne sont pas nationales, elles sont européennes… » Et sûrement pas dans un retour au protectionnisme, comme le souligna Elisabeth Morin, sa colistière, actuelle députée européenne, appelant Jean Monnet à la rescousse pour son sens de « l’effort collectif » plus que jamais vital !
Pour cinq ans !
Reste à savoir combien de temps Christophe Béchu entend occuper son siège de député européen, puisque l’une des spécialités des hommes politiques français… est de quitter le Parlement européen dès qu’un mandat national passe à portée de main ! Michel Barnier le sait, le déplore, le dénonce : il n’a que mépris pour certains spécialistes du « trois petits tours à Strasbourg et à Bruxelles… et puis s’en va : un drame pour la crédibilité de notre combat européen ! »
Christophe Béchu n’est pas de cette race-là : « Ne vous méprenez pas, répond-il aux journalistes. Je ne suis pas candidat malgré moi, ce n’est pas un crève-coeur de conduire ce combat ! » Appuyé par Michel Barnier, toujours et encore : « Pour Christophe comme pour moi, membre du gouvernement, c’est le moment de donner un signal dans notre famille politique : nous prenons un mandat pour cinq ans pour prouver que l’on peut être patriote et européen en même temps ! »
Alain MACHEFER.