Je comprends parfaitement le désappointement voire la déception de ceux qui vont devoir acquitter une taxe pour financer le RSA. Le niveau de nos prélèvements est déjà très important.
Les critiques les plus fortes recommandent de faire des économies. Elles seraient plus crédibles si elles donnaient les exemples d’économies à faire, et en priorité celles qui ne concernent pas uniquement les autres…..
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Il est vrai qu’un prélèvement complémentaire ne fait jamais plaisir , si cela remets au travail un certain nombre de nos compatriotes cette mesure sera un bien , alors patience voyons le résultat avant de crier , cette mesure vaut tout les 35 H dont le montant à été mal défini .
alors allons y pour les économies.
Ce matin on annonce une nouvelle taxe écolo sur les écrans plats et les frigos, l’intéressement des salariés.
Il faut voir les choses en face. Pour que le 1er ministre soit muet et le président monte au créneau, c’est que la situation est gravissime. La France va se faire remonter les bretelles par le FMI et l’Europe.
Il faut économiser mais où?
Il faut revoir les aides sociales, les dépenses de l’état en réorganisant notre pays par une refonte administrative: regroupement des communes, suppression de l’échelon départemental, grandes régions: une vingtaine?
Une réorganisation des hopitaux est en cours. Certains ministeres sont ils utiles?
La refonte des avantages fiscaux multiples et variés.
La décentralisation aurait dû entrainé l’amaigrissement des administrations centrales.
Certaines compétences ne peuvent elles passer au privé avec un cahier des charges de service à rendre.
Le président de la république ne s’était il pas engagé sur tous ces points ???
Créer le RSA pour supprimer le RMI, c’est bien mais si le RSA coute plus cher que le RMI et l’allocation parent isolée réunis, il y a un problème???
Certains pays ont une vue un peu différente de la nôtre: Ne sommes nous pas européens?
L’exception française n’a t’elle pas des limites au moment de la mondialisation et de la globalisation?
Et puis pour être franc et direct, l’attitude d’un dirigeant politique qui consiste à s’étonner de recevoir des critiques me parait inquiètante.
Ne serait ce pas à nos dirigeants de faire preuve d’imagination?
Ils affichent un programme économique, fiscal, etc.. Peut être peuvent ils appliquer leurs promesses?
Au moins une fois……
et si on revoyait
– les logements de fonction des hauts fonctionnaires?
– les budgets communication des départements et des régions?
– les diverses résidences secondaires de l’état?
– les représentations diplomatiques à l’étranger. Tiens c’est bizarre le nombre de capitales où il existe une ambassade et un consulat???
chacun peut faire un copier coller et continuer la liste…
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Bonjour
Je vous rejoins sur le terrain (toujours un peu miné) des économies à réaliser ! Vos propositions me semblent marquées par le bon sens.
Tout d’abord, Monsieur Dejoie, sur votre remarque (je cite) " Elles seraient plus crédibles si elles donnaient les exemples d’économies à faire, et en priorité celles qui ne concernent pas uniquement les autres…..
" : les français moyens dont je fais partie font quotidiennement des économies sur leur propre budget de façon à pouvoir régler tous les impôts et taxes qui nous entourent. Il me semble que nous (les français) sommes "crédibles" dans ce domaine.
Alors dans la liste des réforme et économies :
Comment se fait-il que certains ministères aient vu leurs effectifs augmenter avec une population concernée en diminution ? (Education nationale : +10% de salariés pour -10% d’élèves, Anciens combattants (je n’ai pas les % exacts), etc. )
Les députés ont vu leur nombre augmenter depuis 20 ans (de 400 et qq à 577), est-ce bien utile ? Quelle est la moyenne parlementaire de nos voisins, qui n’ont franchement pas l’air moins bien gouvernés que nous ?
Tous les frais de déplacements de tous les élus pour aller à des séminaires aux Antilles ou à l’autre bout du monde sont-ils bien utiles à l’heure des visio conférences ? (Mais l’on y bronze moins, c’est sûr.. 🙂 ) (Exemple : Borloo qui va vérifier en avion que la banquise est bien en train de fondre, ça méritait presque la prison pour crime écologique !!)
Pour finir une touche locale : j’aimerais connaitre l’utilité réelle de la Maison pour l’Emploi de Vertou, et surtout son coût total de fonctionnement par rapport aux gains qu’on peut on attendre ? Je n’ai absolument rien contre cette Maison en particulier, mais dans l’esprit elle me semble doublonner avec le service public de l’emploi (ANPE) et même avec le privé (boites d’intérim et autres). L’intérêt de cette Maison m’échappe un peu, son domaine d’intervention n’étant pas vraiment celui d’une municipalité ?
Bonjour Monsieur Dejoie :
Je crois qu’il faut faire des économies (je vous donne des ex dans un instant) sur ce qui n’est pas "primordiale", "nécessaire" et en revanche, consacrer les sommes nécessaires, voire les augmenter, si la France en a besoin.
Les Français (et j’en suis un) voit les Ministres, les parlementaires, le Président, demander tous les jours des sacrifices, exiger des efforts, et appeler à "l’union nationale", à "l’effort général"…Et dans le même temps, le Président s’achète un "air bling bling force" en piochant dans le budget de la Défense (je croyais que l’augmentation du budget de l’Elysée devait faire cesser ces "emprunts" successifs dans les Ministères) ignorant sans doute que notre pays est en guerre ! Le Premier Ministre renouvelle le parc automobile de Matignon (une urgence sans doute?), les sénateurs font fructifier leur "cagnotte" et les députés rendent plus confortable leur "intérieur" (à quand un atelier d’orfèvrerie à l’A.N comme au Sénat ? Votre ancien collègue, Monsieur Wauquiez dans "un huron à l’Assemblée" présente très bien la "ville" du Palais Bourbon avec son coiffeur, son kiosque, ses buvettes, etc. Autant de "commodités" pas toujours nécessaires)
Demander des efforts, des sacrifices, des économies c’est possible. Demander aux Français de consentir à des impôts ou taxes, pour financer tel ou tel grand projet politique, c’est possible. Exiger du "bon peuple" qu’il se sert la ceinture, comme en un temps pas si lointain, pendant que "l’Etat" s’amuse comme à Versailles, non, ce n’est pas possible.
"Faites ce que je dis, pas ce que fais". Dans certaines circonstances, on peut se demander si ce n’est pas le "slogan" des parlementaires, du Président, du Gouvernement.
Les parlementaires ne peuvent pas continuer à afficher l’image attristante de super privilégiés de la République, assistants aux séances autant que les Princes de Sang jadis, au Conseil de sa Majesté…Tout en exigeant d’être payés pour une activité à laquelle ils ne participent pas. Il est nécessaire, une fois pour toute, que le Président de l’Assemblée respecte le Règlement (Article 15 alinéa 3), et par là même la Constitution.
Enfin tout de même ! On débat au Parlement des sujets les plus importants pour la vie de la Nation, et les sénateurs et députés (même combat en la circonstance…Même si le Sénat fait globalement pire) mandatés par les électeurs et rétribués à cette fin…S’en dispensent ! Neuf fois sur six, on assiste à un « débat » qui compte deux pelés et un tondu ! Ajoutons que les « présents » n’ont pas tellement l’air de s’inquiéter du débat en cours, encore moins y participent ! Au Sénat comme à l’Assemblée on lit son courrier, ou Paris Match, on avance de l’argent à un « ami », on blague avec les voisins, on s’invite en faisant circuler des papiers dans l’Hémicycle, on somnole quand ce n’est pas une sieste, et cela quelque soit le sujet abordé…Et dans la plus grande indifférence, le Président du Sénat comme de l’Assemblée n’imposant aucune règle de « respect » du temps de parole de chacun, se réjouissant même presque d’observer leurs chers « petits » se passer leurs photos de vacances ! Alors qu’on discute de sujets dérisoires comme le Code du Travail, le pouvoir d’achat des Français, sinon parfaitement accessoires comme la discussion du Budget, ou le trou de Sécurité Sociale.
Il y a l’argument du travail en commission. Certes. Mais comment pourrait on présumer d’une présence plus forte, d’ailleurs démentie tant par les faits que par les témoignages des élus eux mêmes ? Et comment croire à un plus grand respect, d’un comportement plus « louable » dans les rapports entre les parlementaires entre eux, et plus encore vis à vis du Gouvernement? Est on au Cirque? Et que dire de ces scènes effarantes où parlementaires comme Ministres ne s’écoutent pas : combien de fois a t on vu des sénateurs et députés poser une question au Ministre…Et pendant qu’il répond…Finir le morpion commencé avec leur plus proche voisin? Combien de Ministres, pareillement, discutant avec apparemment des fonctionnaires (ceux qui sont derrière les sièges réservés aux Ministres) alors que les parlementaires s’adressent à eux ou font état de leurs observations sur une loi ou une mesure envisagée par le Gouvernement? Sans parler de ceux qui mâchent de la gomme pendant les séances ou mangent pendant celles ci !
Peut on exiger dans les écoles de toute la France que les enfants se plient au Règlement intérieur…Alors que les élus montrent le mauvais ex, et notamment le Président de la Chambre, qui fait preuve de laxisme sur la question? Quand on fait partie d’un club, la Maison affiche le nom de ceux qui ont contrevenu à ses règles, ou qui n’ont pas réglé leurs cotisations. Les sanctions doivent être systématiques. Et le cumul des mandats ne pas être considéré comme une « absence justifiée ». Si un élu est en commission, dans l’Hémicycle ou encore effectue une mission pour le Sénat ou l’Assemblée, il est naturel de considérer son absence comme justifiée, puisqu’elle est liée à sa mission de parlementaires. En revanche, ceux qui cumulent, ne peuvent justifier leurs absences par ce dernier. Pourquoi ce privilège? Si le Règlement concerne toute la Chambre, comment se fait il que les élus cumulards soient favorisés par rapport à leurs collègues qui ne le sont pas ? Que les élus qu’ils soient présents ou non soient tous traités à la même enseigne?
Le Palais Bourbon est pourtant une belle Maison, un club même, dit on. A ce titre, ne peut on réclamer une obligation de présence, et des justifications réelles en cas d’absence? Sinon, chaque mois, un tableau de présences indiquant, comme pour une classe, ceux qui ont fait l’effort de venir et ceux qui n’ont pas pris la peine de faire cet effort?
Les députés reçoivent d’abord une indemnité fort confortable pour leur travail. A cela se rajoute le bureau, la secrétaire, le métro, le train, et l’avion gratuits en France, les taxis remboursés comme les frais dentaires, une voiture du pool Assemblée à la disposition de tout un chacun. Comptons encore les buvettes, la Poste gratuite, et les multiples commodités du lieu : kiosques à journaux, restaurants dont les prix sont imbattables, agence de voyage (au Sénat il y en a une : gageons qu’il y a aussi une à l’A.N).
Soyons d’accord pour conserver, en partie (N’y a t il pas suffisamment de coiffeurs à Paris? Et mange t on si mal en dehors de l’A.N pour devoir s’écarter ainsi de nos restaurants? Le Palais Bourbon doit rester un lieu de travail.) Ces "commodités" )…Dès lors que les députés prennent l’engagement de faire preuve de plus d’assiduité aux travaux de la Basse Assemblée. Et quand on parle de présence, on entend par là même travail…Et non siestes, jeux divers et variés, ou lecture de Paris Match, lors des « questions au Gouvernement » ou tout autre séance.
Si ceux qui ont des emplois enviables, durables même, et qui bénéficient d’une générosité de la République, ne s’acquittent, même pas partiellement, de leur tâche d’élu…Comment peut on croire que cela n’a pas d’incidence sur les Français, qui n’ont de miroir du Parlement que par les séances dans les Hémicycles ou bien, plus rarement, dans les commissions?
Comment considérer des élus, qui désertent une « belle Maison » agréable, et cossue? Des élus qui par leur manque d’exemplarité décrédibilisent toute l’Institution, et désespèrent des Français, qui a raison, ne voient pas pourquoi ils payeraient « l’Etat » pour si peu de résultats. A défaut d’agir sur les impôts, on tire donc sur le système – d’autant plus facilement que les lois sont innombrables, complexes, et se contredisent – et on se coule aussi dans les tactiques usitées par le Sénat lui même : pourquoi ne pas se faire payer directement en liquide, pour échapper à l’IR plutôt qu’être la vache à lait d’élus non seulement irresponsables, dépensiers, mais en plus méprisants et corrompus ? Je ne crois pas que cela soit la majorité des élus…Il faut l’espérer !…Mais vous comprendrez que les citoyens attendent d’avoir des élus…Sérieux…Et non des élus qui "visitent" l’A.N, y font un tour, et puis se font élire dans telle ou telle mairie. Le témoignage de Monsieur Wauquiez sur cette question est vraiment éloquent.
Il suffirait pourtant de peu de choses pour créer ce "choc de confiance" voulu par beaucoup.
Si demain, par ex, les parlementaires créaient cet organisme pour les aider à contrôler la dépense publique, cela serait vraiment bien. Vos "collègues" expliquent régulièrement à l’IFRAP qu’il suffit que les parlementaires aient la volonté de le faire…Mais visiblement peu d’élus le souhaitent ! Puisque en dépit des "plaintes" des élus, rien ne se fait !
Si demain, à la manière des Suédois, les parlementaires faisaient la transparence sur leurs émoluements et l’utilisation de ces derniers, on mettrait fin aux "fantasmes" des "antiparlementaristes". Le refus des parlementaires fait penser qu’il y a quelque chose de louche, alors que je suis sur que dans 99% des cas, il ne doit pas à avoir matière à polémiquer. Une telle décision, je vous l’assure, redonnerait le moral aux Français. Bon, cà ne serait pas l’euphorie, mais au moins, la confiance reviendrait.
Si demain, les élus prenaient conscience que la révision constitutionnelle récente implique une présence plus importante (est il si difficile à comprendre que le principal atout du Président, c’est qu’il s’occupe d’une fonction et d’une seule?) dans les Assemblées, ce serait franchement une bonne chose. Je suis favorable au cumul "maire député" ou "maire sénateur" mais à condition premièrement que l’élu "équilibre" son temps entre les deux (il ne s’agit pas que l’un des deux mandats serve uniquement à faire "roue de secours") et deuxièmement que les "postulants au cumul" aient la possibilité de le faire. Je veux dire par là qu’on ne s’improvise pas, du jour au lendemain, maire, député, sénateur, ou Président. Il m’apparait nécessaire de n’autoriser, dès lors, ce cumul (et celui ci uniquement : pas de cumul sinon) qu’après une première expérience élective réussie, c’est à dire en cas de réélection.
Pour la loi, est ce qu’il ne serait pas possible de mettre en place une "méthode" :
1) Avant tout projet ou proposition de loi…Contrôle de constitutionnalité par le Conseil Constitutionnel
2) Si le texte est "valable", le Parlement procède d’abord à un examen de "l’existant"
3) Un rapporteur du texte actuel présente les différences apportées par le projet.
4) Les parlementaires acceptent de débattre ou non sur le nouveau texte. Si oui, le texte initial est abrogé.
5) Tous les six mois, le Gouvernement doit rédigé un rapport sur la loi votée. Si cela n’est pas fait, le Ministre n’a pas le droit de venir devant les Assemblées pendant deux mois.
6) Tous les neuf mois, le Gouvernement doit présenter les décrets d’application de la loi. Ces derniers ne deviennent "actifs" que si le Parlement considère qu’ils sont dans "l’esprit de la Loi". Dans le cas contraire, le Gouvernement se remet au travail, et le Ministre responsable est exclu des Assemblées tant qu’il n’a pas mis bon ordre à cela.
7) Une commission parlementaire spéciale est créée pour "mettre de l’ordre" dans la Loi. Elle doit rendre compte tous les six mois. Les textes abrogés figurent sur le site des Assemblées pour que les citoyens puissent suivre.
8) Le Gouvernement doit "justifier" la nécessité d’une nouvelle loi : ceci pour éviter les "lois d’urgence" ou "d’émotion".
9) En matière européenne, les directives doivent arriver sur le bureau des Assemblées six mois après l’accord pris par les Ministres à "Bruxelles".
Pourquoi ne pas montrer l’ex ? Par ex, les Ministres sont payés en deux parties : une part fixe, et une part variable. La part fixe correspond à "j’ai mis en oeuvre ce que le Premier Ministre m’a demandé". Le Ministre se donne des objectifs. S’il échoue, cette part fixe n’est pas touchée…Mais la part variable, si. Moins 30% sur son salaire par ex. Si son Ministère, suite à une réforme mise en route par le Ministre, obtient de bons résultats pour le pays, cette part variable augmente. Quand les résultats sont mauvais, elle diminue. Et ainsi de suite.
Pour les parlementaires, même chose. Quand le pays enregistre des bons résultats, qui sont la conséquence de ses choix politiques, le salaire des élus augmentent (pas celui de ceux qui n’auraient pas voté le projet ou la proposition de loi), si les résultats sont mauvais, les élus "gèlent" leurs émoluments, et en cas d’aggravation (par rapport au début de la législature) des comptes, les "salaires" diminuent. Mieux. Pour donner envie aux élus de se faire les fervents défenseurs de la réduction de la dette publique, on pourrait mettre en place un système comme suit : quand la dette de la France diminue de 10% les élus voient leur salaire augmenter de 5%, quand elle augmente de 10% les élus voient leur salaire baisser de 30%. S’il faut toucher au portefeuille, pourquoi pas.
Sur la réorganisation territoriale : je suis contre la supression des départements. En revanche, je suis pour une "fusion administrative" des échelons "départements et régions". Mais pour ce faire, il est nécessaire, aussi, de repréciser les fonctions de chaque "échelon". Ex : l’Etat se désinvesti dans plusieurs domaines sur les collectivités territoriales. Mais dans le même temps, il conserve des fonctionnaires pour "surveiller" le travail de celles ci. Résultat ? On a la région, le département, l’Etat, la commune, qui font chacun de leur coté un travail qui devrait, soit être fait collectivement, soit être réalisé par l’un des échelons, sans que les autres viennent sur les plates bandes dudit échelons.
Si l’on fait cette "fusion", il est clair qu’il faudra aussi supprimer des "postes" électoraux. Il ne s’agit pas d’avoir le résultat de la "communautée de communes" qui coûte trois fois plus chere aux contribuable que ce qu’il y avait précédemment. En effet, beaucoup de maires ne mettent pas "en commun" le personnel de leur mairie. Résultat ? Ca doublonne, sinon çà quadruple le nombre de fonctionnaires, qui font la même chose !
C’est peut être aussi, le moment de prendre en compte que l’Union Européenne existe. Nous sommes insérés dans un système qui s’appelle la PAC. Depuis, le nombre de fonctionnaires à Bruxelles a triplé. Dans le même temps, en notre belle France, le Ministère de l’agriculture a non seulement maintenu son personnel, mais en plus…L’a augmenté, alors que le nombre d’agriculteurs baisse ! En 1970 : un fonctionnaire pour 25 agriculteurs. En 2008 : un fonctionnaire pour 4 agriculteurs ! Sans avoir forcément nécessité à "virer" les fonctionnaires du Ministère, n’aurait on pas pu…Les envoyer à "Bruxelles"? Et l’UE..Au lieu d’engager des fonctionnaires…Prendre ceux des Etats membres pour gérer la PAC ? Et ainsi de suite ? On peut en dire autant pour les douanes, les policiers, etc. A quoi bon faire des choses en commun, si c’est pour garder des Administrations lourdes au niveau national ?
Pour faire des économies à l’Etat, c’est très simple :
–suppression des observatoires, commissions, etc qui ne servent qu’à donner un placard doré aux "perdants du suffrage universel". J’ai compté qu’en France, il existe 12 comités, observatoires, commissions, chargées, chacun de leur coté…De se préoccuper de la question : "quelle route pour demain"? Et je n’ai pas compter les "machins" dans chaque mairie, dans chaque département, dans chaque région, etc. Sans parler des fonctionnaires qui se posent la question au niveau européen. Et cela est vrai pour tous les domaines ! Autre ex : on a demandé aux parlementaires un rapport sur le "sommeil" des Français. 50 "machins" nationaux travaillent sur cette question, au combien essentielle !
–Suppression du Conseil Economique et Social : "ne sert strictement à rien, sauf à donner aux élus (politiques, syndicaux, patronaux) une place choisie pour leur retraite" (C’est un député qui parle)
–Mettre fin à la "cagnotte" du Sénat : voir l’excellent ouvrage "Sénat : les super privilégiés de la République". Et à celle de l’A.N et du Sénat, appelée neutrement "réserve parlementaire".
–Mettre fin au paquet fiscal qui est coûteux et innefficace.
En revanche, je suis d’accord pour financer une structure qui permettrait aux élus de mieux contrôler les comptes de la Nation.
Je suis aussi d’accord pour une fiscalité écologique ou pour une augmentation de cotisations salariales…Dès lors que les impôts en question sont "intelligents" et surtout…Servent à ce pour quoi ils ont été créés. Ex : on a créé une taxe pour rembourser la dette de l’Etat. Outre que la taxe devait être "provisoire" comme tant d’autres…Depuis l’instauration de cette dernière…La dette augmente, augmente, et augmente !! Cherchez l’erreur !
Je veux bien payer des taxes pour la Sécu et pour payer la dette…Mais en contrepartie, je demande que soit enfin mis en place une "règle d’or", et que la taxe en question ait une finalité, une durée. Si l’on créé une taxe simplement pour se donner bonne conscience, en pressurisant les citoyens, comment voulez vous que cette taxe apparaisse comme légitime ?
Même chose. Nous avons eu le jour travaillé en Pentecote pour, je cite, "s’occuper des personnes lors de la canicule". Depuis 2003, vous aurez remarquer comme moi que…Le temps n’est plus "caniculaire". Cette taxe est donc employée à d’autres fins que ce pour quoi elle a été créée. Ce qui n’est pas normal. J’accepte de payer une taxe pour les personnes agées plus sensibles que d’autres aux variations du climat. En revanche, je suis désolé, mais mon argent ne doit pas servir, en la circonstance, pour autre chose que cela.
Autre ex ? Je suis d’accord pour faire des économies pour la Santé. Sauf que…L’Etat ne trouve pas d’autres "projets" que de ponctionner les Français ! Je regardais récemment un reportage sur l’Allemagne qui "recycle" les instruments chirurgicaux au contraire de la France, et qui permet à ses concitoyens d’acheter les médicaments à l’unité. Rien de tel en France. Va t on nous dire : c’est la faute à Bruxelles ? Il est clair que ces simples mesures permettraient de diminuer radicalement le "trou" de la Sécu…Mais comme l’industrie pharmaceutique est un lobby fort…On n’ose la mettre en colère. Résultat ? C’est aux malades qu’on s’en prend ! Il suffirait pourtant, comme chez nombre de nos voisins européens, d’encourager les "génériques", de contrôler les médecins (mais comme il s’agit d’une cible électorale…) puisqu’il est avéré qu’ils font plus d’ordonnances que partout en Europe (d’où plus d’achat pour les Français), de discuter avec la Secu pour qu’elle mette en place un "bonus malus" quand par ex un médecin prescrit "deux boites" et non "douze pilules" du produit truc. Non seulement cela reviendrait moins cher à l’Etat, mais en plus les "patients" sauraient bien quelle quantité leur est nécessaire…Et ne seraient dès lors pas tentés de retourner acheter une boite ou de consommer trop de médicaments.
De la même manière, je suis d’accord pour qu’on ne donne rien aux parents comme "prime de rentrée" pour les enfants en primaire. Il ne faut pas abuser. A l’école primaire, comme en maternelle, les enfants ont besoin de quoi ? Un cartable, et c’est tout. Prix d’un cartable moyen ? Bien moins que la prime astronomique dont on nous fait état. Le reste, matériel, livre, etc. C’est l’école qui y pourvoit.
A contrario, les lycéens ont besoin d’un financement plus important, puisqu’ils ont besoin de matières spécifiques, différentes d’un prof à l’autre. Peut être est il envisageable de faire comme pour le primaire ? De donner aux professeurs le soin de faire leur liste de commandes (visée en mairie) puis de faire distribuer livres, matériels, etc. Le premier jour de classe ? On éviterait ainsi les "débordements" : des parents qui utilisent les allocs de rentrées pour acheter une console video, ou pour se payer un voyage par ex. Ce n’est pas forcément la majorité, mais certains parents pratiquent ce genre de choses.
D’autres économies possibles ?
Nous avons une politique de formation qui est désastreuse. Il est peut être temps de remettre de l’ordre dedans ?
De la même manière, l’explosion législative implique des frais supplémentaires tant pour l’Etat que pour les citoyens. Peut être conviendrait il d’avoir une loi "intelligible" et dès lors de voir les parlementaires (assistés des fonctionnaires) faire le tri dans les lois "obsolètes", les "lois d’émotion", etc.
Combien nous coûte toute la paperasse dont on use et abuse ?
Pour les Ministères, il est aussi important de mettre fin à une loi absurde. Explication : pour garder son budget d’une année à l’autre, voir espérer une augmentation de ce dernier…Il faut consommer le budget de l’année précédente, sinon plus ! Résultat ? C’est à qui dépensera le plus d’argent ! Evidemment, le budget augmente ! Et si on essayait une autre méthode ? Plus respectueuse de l’argent public ?
Autres méthodes pour faire des économies dans les Ministères (et il y en a) : faire appel aux fonctionnaires.
Si vous demandez aux fonctionnaires de réfléchir à comment faire des économies, ils le feront. Après, il suffit de donner un poste de "coordinateur" aux plus motivés…Et je suis sur que dans un mois…La moitié des dépenses seront compulsées, analysées, et supprimées. Reste qu’il faut intéresser les fonctionnaires à la question. A la clé, si nécessaire, une petite menace : si on ne trouve pas d’économie, les postes de certains sauteront. D’où nécessité de garantir les postes…En contrepartie les fonctionnaires devront travailler plus économiquement pour les citoyens. Cela ne met pas en péril la proposition de ne pas remplacer un fonctionnaire qui part à la retraite. Cela permet de faire des économies, sans avoir d’un autre coté une "resistance". Tant que l’agent est certain de pouvoir garder son poste…Il coopérera.
Favoriser, comme en Lituanie, le "e gouvernement", le "e parlement", la e administration. Attention : en contrepartie, il est nécessaire d’avoir un réseau extrêmement protégé. Pour les Ministres ou les parlementaires, possibilité de créer un "intranet" avec pourquoi pas des "avatars" pour chaque élu. Possibilité aussi de créer un "intranet" citoyen pour un dialogue entre les élus et les citoyens. Avec la "web cam" les élus pourront discuter directement avec des personnes parfois très éloignées (les collègues européens par ex), avec leurs "assistants".
Même chose, pourquoi ne pas utiliser "skype" pour toutes les Administrations. Comme l’Etat utilise la connexion internet, il peut de ce fait utiliser des services gratuits pour téléphoner ou autre tâche.
De la même manière, au lieu de déranger le "collègue" ministre de Berlin ou de Dublin, en les invitant en France pour un "mini sommet" pourquoi ne pas faire une "plate forme" sur le Net,, visible (ou non : çà dépend du sujet)) par les citoyens des 27 pays de l’UE ? Non seulement, on économise ainsi des voyages aux frais de la princesse, on ne finance pas non plus le boire et le manger, sinon le souper, des braves Ministres européens, on ne bouchonne pas non plus les rues de la Capitale. Sans parler de l’absence de pollution.
Quel besoin de passer son temps en avion (au risque de voir le Premier Ministre emboutie par un autre avion) ?
Autant il est compréhensible, sinon normal, qu’au niveau national les élus et les nommés se déplacent (en train, en métro, en voiture de préférence écolo)…Autant, si on peut les éviter, pourquoi ne pas réduire les voyages hors de France ? Qui coûtent monstrueusement chers à la France ?
Quand le Président, par ex, va voir nos soldats, c’est normal qu’il se déplace. Lorsqu’il agit en tant que médiateur, il est aussi normal qu’il aille sur place. De la même manière, il est normal qu’il se rende dans un pays lorsqu’il désire vendre tels ou tels produits.
En revanche, quand c’est simplement pour faire un joli discours, quand c’est une visite "touristique", quand c’est pour discuter de l’éventualité de, ou même si c’est pour signer l’accord de l’OMC ou autre…Je pense sincèrement qu’il n’est pas nécessaire que le Président et cie se déplace pour apposer sa signature. Un fax : une signature. Et le tour est joué.