La semaine passée, j’ai assisté à la 3ème Université du Notariat Francophone au BENIN.
L’Association du Notariat Francophone que je préside soutient largement cette Université. Des formations sont offertes aux notaires africains et à leurs collaborateurs. Elles sont animées par des notaires et des universitaires africains et français.
J’ai pu constater la vitalité du Notariat africain et la capacité de la Chambre Nationale des Notaires du BENIN à organiser une manifestation de haute tenue.
J’ai pu, pendant mon court séjour rencontrer le Ministre le Justice du BENIN, le Président de la Cour Suprême (équivalent de la Cour de Cassation), le Président du Conseil Economique et Social, et la Présidente de la Cour Constitutionnelle (équivalente de notre Conseil Constitutionnel).
A l’heure de la mondialisation, il est très important que la diversité culturelle soit mise en avant. C’est l’essence même du combat de la Francophonie et j’étais heureux d’avoir à mes côtés, Hervé CRONEL, Conseiller du Président DIOUF, Président de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Le Droit est l’expression d’une culture. En ce sens, tous les efforts des juristes francophones pour veiller au respect des systèmes juridiques enracinés dans les pays africains doivent être soutenus.
C’est le sens de mon engagement dans le notariat francophone.
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Il est très important que la diversité culturelle soit mise en avant ,dites-vous et vous avez raison.
Voir l’article 4 de la Déclaration universelle de l’UNESCO : Les droits de l’homme, garants de la diversité culturelle . La défense de la diversité culturelle est un impératif éthique, inséparable du respect de la dignité de la personne humaine. Elle implique l’engagement de respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales, en particulier les droits des personnes appartenant à des minorités et ceux des peuples autochtones. Nul ne peut invoquer la diversité culturelle pour porter atteinte aux droits de l’homme garantis par le droit international, ni pour en limiter la portée.
S’agissant de la Francophonie, l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) par la Déclaration de Bamako, proclame que « Francophonie et démocratie sont indissociables », et prend un certain nombre d’engagements relatifs à la promotion d’une culture démocratique intériorisée et le plein respect des droits de l’Homme.
Et toujours les droits de l’Homme. Et puisque l’enfant est un petit homme, juste un mot sur ses droits , ceux du petit Béninois. Le Bénin (un des rares régimes démocratiques de l’Afrique ) est parvenu à une relative stabilité économique et dans le domaine de la protection de l’enfance, diverses mesures ont été prises, dont l’adoption de la prise en charge intégrée des maladies de l’enfance. Mais en raison de la pauvreté, les enfants béninois sont encore souvent victimes de l’exploitation par le travail, de la traite et de la violence sexuelle. En milieu urbain, les filles « vidomegon » (les victimes des trafiquants d’enfants) et les « talibés » (les enfants qui mendient) sont tout particulièrement vulnérables face à l’exploitation sexuelle et à l’infection au VIH/SIDA. Mais là : rien à boycotter.
Autre pays francophone : le Mali et pour nous en parler aujourd’hui qui de mieux placée qu’une jeune vertavienne ambassadrice de l’UNICEF qui s’y trouve actuellement .Suivez son aventure sur : ja-mali.blogspot.com.