Après le vote en décembre 2006 de crédits dédiés à financer une étude de définition et de faisabilité d’un nouvel équipement à vocation culturelle pour la Ville de VERTOU, j’ai souhaité la mise en place d’un groupe de travail composé de 10 élus municipaux (Majorité et Opposition(s) comprises), laquelle a été adoptée lors du conseil municipal du mois de juin. Ce groupe est chargé dans un premier temps d’engager un travail de réflexion sur le cahier des charges de ce nouvel espace culturel dont je souhaite qu’il mette l’accent sur les conditions de mise en oeuvre du spectacle vivant. Je souhaite aussi qu’il concentre sa réflexion sur l’offre de spectacles vivants au sein de l’agglomération nantaise, la qualification des publics vertaviens et leurs attentes ainsi que sur l’accompagnement des pratiques artistiques amateurs. La première réunion du groupe de travail s’est tenue il y a quelques semaines. Même si la réflexion autour d’un tel projet d’équipement mérite de prendre le temps nécessaire et d’organiser la concertation, n’hésitez pas à me donner d’ores et déjà votre avis sur ce que pourraient être les contours de ce futur lieu de pratique et de diffusion culturelle.
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EQUIPEMENT CULTUREL : MISE EN PLACE D’UN GROUPE DE TRAVAIL
Après le vote en décembre 2006 de crédits dédiés à financer une étude de définition et de faisabilité d’un nouvel équipement à vocation culturelle pour la Ville de VERTOU, j’ai souhaité la mise en place d’un groupe de travail composé de 10 élus municipaux (Majorité et Opposition(s) comprises), laquelle a été adoptée lors du conseil municipal du mois de juin. Ce groupe est chargé dans un premier temps d’engager un travail de réflexion sur le cahier des charges de ce nouvel espace culturel dont je souhaite qu’il mette l’accent sur les conditions de mise en oeuvre du spectacle vivant. Je souhaite aussi qu’il concentre sa réflexion sur l’offre de spectacles vivants au sein de l’agglomération nantaise, la qualification des publics vertaviens et leurs attentes ainsi que sur l’accompagnement des pratiques artistiques amateurs. La première réunion du groupe de travail s’est tenue il y a quelques semaines. Même si la réflexion autour d’un tel projet d’équipement mérite de prendre le temps nécessaire et d’organiser la concertation, n’hésitez pas à me donner d’ores et déjà votre avis sur ce que pourraient être les contours de ce futur lieu de pratique et de diffusion culturelle.
Dresser un cahier des charges pour un espace d’expression culturelle revient à faire un état des lieux de la culture locale, voire nationale.
Le tour est assez vite fait puisque l’on recense un nombre tellement restreint de propositions édifiantes… Le reste n’a de culturel qu’une "appellation" la plupart du temps "non contrôlée" .
Je réfléchis actuellement à un nouveau concept d’art vivant. N’étant pas vertavienne, je ne me permettrai pas de m’exprimer sur le sujet.
Ce que vous proposez est à féliciter: n’occultez aucun aspect de cette étude. L’état des lieux culturels actuels fait émerger deux grandes tendances: les productions classiques sont devenues la "chasse gardée" de quelque(s)-un(s), un monopole et c’est regrettable. Et puis, les expressions contemporaines n’arrivent pas à dépasser le stade du vulgaire déplacé, pour ne pas dire dépassé. L’art et la culture rendent libre l’expression, oui, celle de tous et à condition d’admettre, avec le brio que cela demande, que l’on n’est pas le centre de l’univers. Quand la culture monte à la tête, c’est le début de la folie.
Un pays se porte bien quand il foisonne au plan culturel: un regard sur les siècles successifs est le meilleur indice de cette affirmation. Il y a eu des centres culturels et artistiques actifs là où l’économie était prospère. Mais lequel nourrit l’autre? La culture nourrit-elle l’économie ou est-ce l’inverse?
En France, on picore; on ne se nourrit pas, on se gave. On copie: on dérape!