Le jury « Press Club Humour et Politique » sélectionne les perles politiques. A lire pour se changer les idées et sourire!
Voilà, après des mois de suspense, on connaît le nom de notre nouveau président ; de ses ministres, ceux de nos députés… Et ce n’est pas fini : reste ce choix, certes beaucoup moins crucial, de l’homme politique le plus drôle de l’année. Du moins celui ayant prononcé la phrase la plus hilarante -volontairement ou non. Rassurez-vous, vous n’allez pas encore devoir vous rendre aux urnes par un beau week-end, du moins pas avant 2008. C’est le jury du prix « Press club, humour et politique » qui s’en charge à travers une sélection de petites perles récoltées dans les couloirs de l’assemblée, lors de discours ou d’interview tout au long de l’année.
Voici donc les cinq dernières phrases retenues, en lice pour le Prix 2007.
François Bayrou : » Si je suis élu, rien ne changera en France ».
Jean-Pierre Chevènement : « Hollande propose des Assises de la Gauche. Pourquoi des Assises ? La correctionnelle suffirait ».
Patrick Devedjian : « Je suis pour un gouvernement d’ouverture, y compris aux Sarkozistes, c’est tout dire ».
Arno Klarsfeld : » Je ne suis pas un expert du 12ème arrondissement, mais je l’ai traversé quand j’ai couru le marathon de Paris ».
Philippe de Villiers : « Quand on va m’entendre et que l’on va me voir, ça va se voir et ça va s’entendre ».
Celles déjà sélectionnées sont :
François Bayrou : « J’ai été longtemps un jeune conformiste, et sans doute formiste était-il de trop ».
François Hollande : « Jack Lang avait toutes les qualités pour briguer la Présidence de la République. C’est pour cela que je l’ai chaudement encouragé à se retirer ».
Michèle Alliot-Marie : « La France, c’est la Tour Eiffel et Jacques Chirac ».
Pascal Clément : « Je suis peut-être nul, mais le ministre, c’est moi ».
Ségolène Royal : Qui vient sur la grande muraille, conquiert la bravitude ».
« Montfermeil ». Jean-Marie Le Pen répondant à la question : Si vous êtes élu Président, quel sera votre premier voyage à l’étranger ?
François Baroin : « L’UMP est une formation jeune qui n’avait pas prévu qu’un des siens deviendrait président de la République ».
François Goulard : « Avec un seul candidat, le choix est quand même plus restreint ».
José Bové : « Le fait de m’incarcérer, à la rigueur, ça réglera le problème du QG de campagne ».
Pierre Lellouche sur Ségolène Royal opposée à la construction d’un nouveau porte-avions : « La Royal a coulé la Marine ».
Arnaud Montebourg : « Ségolène Royal n’a qu’un défaut, c’est son compagnon ».
Jean-Pierre Raffarin : « Il vaut mieux un bilatéral approfondi qu’un multilatéral confus ».
Souvenez-vous, en 2005, le tout nouveau président de la République Nicolas Sarkozy avait remporté le prix avec cette phrase « Je ne suis candidat à rien ».
L’an dernier, Ségolène Royal avait été jugée la plus drôle avec : « Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit ».
Bayrou fait très fort , mais fait surtout preuve d’une grande pertinence dans son appréciation sur sa propre personne.Quant à Ségoléne , que le P.S. nous la garde au chaud le plus longtemps possible , car avec elle on est sûr de passer de bons moments , à défaut d’avoir une " éléphante "ou une jeune "lionne"en face …
Malgré ses derniers propos à l’encontre d’une élue, le vainqueur est :
Patrick Devedjian, secrétaire général délégué de l’UMP, pour avoir lancé le 14 mai dernier: "Je suis pour un gouvernement d’ouverture, y compris aux sarkozystes, c’est tout dire".
And the winner is:
F. Bayrou qui par la connaissance qu’il avait de sa capacité, a entrainé les électeurs a élire N. Sarkozy.
On ne peut être plus clair, au moment ou tous souhaitent un changement: Si je suis élu, rien ne changera en France.
Merci Mr Bayrou