Les chiffres parlent d’eux-mêmes 1. C’est la loi du 11 février 2005 qui a prévu l’inscription de droit des enfants handicapés dans l’école de leur quartier. Cette loi est la première grande loi sur le handicap après celle de 1975. Toutes les associations en ont salué les avancées. Mme Royal et le parti socialiste ont voté contre cette loi. 2. Le nombre d’enfants handicapés scolarisés dans les écoles « ordinaires » est passé de 89 000 à 160 000 entre 2002 et la rentrée 2006. 3. Le nombre d’auxiliaires de vie scolaire qui les accompagnent est passé de 4 700 à 8388, soit une augmentation de 80%.
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ON REFAIT LE MATCH (suite)
Les chiffres parlent d’eux-mêmes 1. C’est la loi du 11 février 2005 qui a prévu l’inscription de droit des enfants handicapés dans l’école de leur quartier. Cette loi est la première grande loi sur le handicap après celle de 1975. Toutes les associations en ont salué les avancées. Mme Royal et le parti socialiste ont voté contre cette loi. 2. Le nombre d’enfants handicapés scolarisés dans les écoles « ordinaires » est passé de 89 000 à 160 000 entre 2002 et la rentrée 2006. 3. Le nombre d’auxiliaires de vie scolaire qui les accompagnent est passé de 4 700 à 8388, soit une augmentation de 80%.
Le 2 mars 2006, le tribunal administratif de Paris a condamné l’Etat pour défaut de scolarisation d’un enfant handicapé mental . Je ne rends compte de ce jugement , simplement pour que chacun comprenne qu’il ne faut pas confondre inscription et scolarisation et ne pas s‘envoyer à la face des chiffres sans savoir de quoi il s‘agit. La loi du 11 février 2005 dispose que dès la rentrée 2005 tout enfant ou adolescent présentant un handicap peut ( je pense même « devrait » ) être inscrit dans l’école ou l’établissement scolaire de son secteur. L’inscription des enfants handicapés doit contribuer ainsi à mieux faire connaître l’ampleur des besoins en terme d’accompagnement scolaire des enfants handicapés qui pourront enfin être pris en compte, notamment lors de l’élaboration des cartes scolaires. En pratique, davantage de moyens devraient et pourront (je l’espère) être affectés aux établissements scolaires ou aux établissements médico-sociaux (mise à disposition d’enseignants). Mais ce ne sera pas suffisant et je comprends que certaines familles se tournent vers d’autres établissements que l’école publique de leur quartier et qu’ils le fassent pour protéger leur enfant. . J’ai pu voir le regard et certains gestes de protection de leurs chers bambins « valides » de certains parents à la vue de l’enfant handicapé et je sais contenir ma colère .Ai-je raison ?
Les élus , garants de l’harmonie sociale ont encore bien du travail .
Reste que la scolarisation dans une autre école, notamment dans une classe d’intégration scolaire (CLIS) ou unité pédagogique d’intégration (UPI) pour que l’enfant puisse bénéficier d’un dispositif adapté à ses besoins semble être encore le cas le plus général.
La façon dont les candaidats ont débattu, s’il y a jamais eu débat, de cette question, me semble scandaleuse.