Comme après un grand match, les commentaires n’ont pas manqué après le débat entre Ségolène ROYAL et Nicolas SARKOZY. Si certains ont été surpris par la combativité de la candidate du Parti Socialiste, c’est qu’ils avaient oublié que ce n’était pas par hasard qu’elle se trouvait là. Si d’autres ont été surpris par le calme et la sérénité de Nicolas SARKOZY, c’est qu’ils s’étaient laissé influencer par l’acharnement de certains à le présenter comme un dangereux excité. Au fond l’intérêt de ce débat a été d’opposer non seulement deux personnalités mais aussi deux projets pour la France. Le résultat du sondage OPINION WAY, indiquant que 53% des français ont trouvé SARKOZY convaincant (contre 31% pour ROYAL), prend alors tout son sens.
Peu importe alors que la colère de Ségolène soit réelle ou feinte.
L’essentiel est qu’elle était fondée sur une erreur consciente ou inconsciente : la soi-disant diminution du nombre d’enfants handicapés accueillis dans les écoles. Les médias nous ont rappelé tout au long de la journée que ce nombre avait – de 2002 à 2007 – été multiplié par deux.
Peu importe alors que Ségolène ROYAL ait été assez agressive.
L’essentiel est qu’elle a montré sur les dossiers économiques et sociaux une grande légéreté. Evoluant sur les 35 heures au gré du débat, elle n’a pas montré une réelle capacité à résoudre les problèmes et à tirer la France vers le haut.
Peu importe alors que Madame ROYAL soit apparue assez méprisante.
L’essentiel est qu’avec sang-froid Nicolas SARKOZY a démontré sa capacité à diriger la France et son envie de lutter pour redresser notre pays qui en a tant besoin.
Il ne s’agit pas d’un débat (il n’y a pas de vainqueur et de vaincu dans un débat) mais d’un combat. Dès lors ça s’apparente plus à la boxe qu’à l’échange d’idées. Chaque camp soutient son champion mais globalement c’est un match nul à tous points de vue, un festival d’approximations et d’erreurs. Les français adorent parler de leur image dans le monde : le 2 mai cette image a été celle d’un petit théâtre de piètre qualité.