L’intégration des personnes en situation de handicap dans la vie sociale ne peut se résumer aux questions d’accessibilité. Celles-ci sont essentielles et sans doute loin d’être toutes résolues.
Mais l’intégration passe aussi par l’école, par le travail et par les loisirs.
Il ne faut pas se cacher que cela est difficile et nécessite des efforts importants et constants.
Le cadre législatif existe et il faut le relayer à tous les niveaux.
Les collectivités publiques doivent donner l’exemple.
Je souhaite ainsi que la Mairie de VERTOU atteigne dans les meilleurs délais le pourcentage de collaborateurs handicapés fixé par les textes.
Le groupe municipal d’échanges sur le handicap dont j’ai confié le suivi à Bernard de RAYMOND évoque régulièrement les expériences et les difficultés à résoudre.
Nous avons ainsi particulièrement travaillé pour l’accessibilité et l’utilisation de LIBRE COUR pour les personnes handicapées.
VERTOU MAGAZINE ouvre le dossier « SPORT et HANDICAP ». Ce thème avait été choisi pour la soirée des sports en octobre dernier.
Vous découvrirez dans ce numéro les initiatives publiques ou associatives pour développer la pratique sportive des personnes en situation de handicap.
Dans ce domaine, plus que dans tout autre, il faut se poser les problèmes et faire preuve de volontarisme et de ténacité pour les résoudre.
Le même volontarisme et la même ténacité que nous montrent le plus souvent ceux que la vie n’a pas épargnés.
Laurent DEJOIE
Maire de VERTOU
Le handicap et l’épanouissement, ailleurs que dans le sport…?
Le législateur ne facilite pas toujours la résolution de certaines questions qui trouveraient pourtant réponse par le recours au simple bon sens. Il est un handicap insoupçonné – j’allais dire à première vue- . Il s’agit de cette cécité des pouvoirs publics quant à l’accès des personnes handicapées, des jeunes majeurs en particulier, à des activités épanouissantes. Il y a toujours pour eux cette sorte de revers de la médaille: trop ou pas assez handicapé pour accéder à tel ou tel droit….
Même si c’est encore bien timide, on améliore quand-même peu à peu les aménagements de voirie mais pour qu’ils aillent où, nos amis malvoyants,malentendants, handicapés moteurs…? Puisque les portes se ferment sur leurs véritables capacités, sur ce qui ferait d’eux des personnes valides, en somme.
La clé est là où quelques-uns, courageusement, nous cherchons… dans les vides de la loi. Merci de nous y aider, en dialoguant avec nous et surtout avec ces jeunes de 18 ou 20 ans qui attendent la preuve qu’ils ne sont pas des fardeaux.