La journée de solidarité, créée par la loi du 30 jin 2004, consiste, pour les salariés, en une journée de travail supplémentaire en principe non rémunérée. Pour les employeurs, elle se traduit par une contribution nouvelle mise à leur charge, le tout étant destiné à financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées. A Vertou, l’association du C.E.N.R.O qui accueille soixante enfants de 4 à 14 ans atteints de troubles graves de la personnalité – dont l’autisme – va pouvoir bénéficier grâce à cette journée. Le projet d’aggrandissement de l’Institut médico-éducatif (qui passera de 1200 à 2000 mètres carrés au printemps 2008) que la direction avait en tête depuis plusieurs années va être financé pour moitié par cette mesure et permettra aux enfants d’évoluer dans des locaux plus spatieux tout en profitant de nouveaux ateliers d’expression (balnéothérapie, musicothérapie) indispensables au développement de leurs sens.
En dépit des nombreuses rétissences exprimées ici ou là au moment de sa mise en oeuvre, c’est bien la preuve que cette journée de solidarité présente une forte utilité sociale. J’en suis pour ma part totalement convaincu.
Les retombées de la journée de solidarité
La journée de solidarité, créée par la loi du 30 jin 2004, consiste, pour les salariés, en une journée de travail supplémentaire en principe non rémunérée. Pour les employeurs, elle se traduit par une contribution nouvelle mise à leur charge, le tout étant destiné à financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées. A Vertou, l’association du C.E.N.R.O qui accueille soixante enfants de 4 à 14 ans atteints de troubles graves de la personnalité – dont l’autisme – va pouvoir bénéficier grâce à cette journée. Le projet d’aggrandissement de l’Institut médico-éducatif (qui passera de 1200 à 2000 mètres carrés au printemps 2008) que la direction avait en tête depuis plusieurs années va être financé pour moitié par cette mesure et permettra aux enfants d’évoluer dans des locaux plus spatieux tout en profitant de nouveaux ateliers d’expression (balnéothérapie, musicothérapie) indispensables au développement de leurs sens.
Certes, quand il y a de l’argent, ça va mieux. et même bien.
Le problème c’est que journée de solidarité ou pas il faut partout de plus en plus d’argent et que ce sont les mêmes qui paient.
D’où la nécessité d’une urgente et véritable réforme de l’Etat, et non pas de ces mesurettes frileuses qu’on nous présente à chaque fois comme une solution miraculeuse et définitive (ou comme un début), comme si nous étions dupes.
Réforme de l’Etat mais aussi de tout le système administratif, cet empilement de collectivités et établissements publics dont on comprend de moins en moins l’intérêt.
Je ne suis pas partisan du tout de ce type de journée, dedié à un problème ou à un autre. A quand la journée des "vieux, celle des "jeunes", celle de l’aide à ceci ou à cela ?
Nous vivons dans un état qui se doit de savoir gérer les problèmes de sa société et les assumer : financement des projets de solidarité et prise de conscience collective que la solidarité est une valeur morale. Le premier passe par une bonne gestion des comptes de l’état, la deuxième par l’éducation de la population.
Et certainement pas par des journées fourre-tout où l’on fait croire aux travailleurs (et uniquement à eux, d’ailleurs) que c’est bien de travailler pour financer la solidarité.
Cette démission de tout l’appareil d’état me parait tout bonnement incroyable de lacheté et d’incompétence (typique de notre époque ?).
Dernier point négatif : cette journée est un bazar incroyable, chomé dans certaines administrations, RTT dans d’autres, ouverte ailleurs. Les écoles sont fermées mais les parents doivent travailler, par exemple.
Trouvons d’autres voies pour s’entraider, ça ne me parait pas un problème insurmontable !