L’avenir des retraites

S’il est un sujet majeur sur lequel les différents prétendants à l’investiture suprême doivent éclairer les français, c’est à mon sens celui du financement des retraites. En 2001, la France a créé un Fonds de réserve pour les retraites (F.R.R) auquel ne sont attribués que 0,12 % du PIB (contre 1 % en Irlande, 2 % en Nouvelle-Zélande), soit l’équivalent de deux milliards d’euros par an en moyenne. Avec le vieillissement de population, le pays passera d’ici 2015 de 2,2 actifs à 1,4 actifs pour un inactif de plus de soixante ans, d’où une très nette déterioration des conditions de financement de la retraite par répartition. Si les réformes qui s’imposent ne sont pas prises, le pire est à craindre !

S’il est un sujet majeur sur lequel les différents prétendants à l’investiture suprême doivent éclairer les français, c’est à mon sens celui du financement des retraites. En 2001, la France a créé un Fonds de réserve pour les retraites (F.R.R) auquel ne sont attribués que 0,12 % du PIB (contre 1 % en Irlande, 2 % en Nouvelle-Zélande), soit l’équivalent de deux milliards d’euros par an en moyenne. Avec le vieillissement de population, le pays passera d’ici 2015 de 2,2 actifs à 1,4 actifs pour un inactif de plus de soixante ans, d’où une très nette déterioration des conditions de financement de la retraite par répartition. Si les réformes qui s’imposent ne sont pas prises, le pire est à craindre !

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Auteur/autrice : Laurent DEJOIE

Laurent DEJOIE Notaire Président de l'Association du Notariat Francophone Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire

3 réflexions sur « L’avenir des retraites »

  1. Voilà bien un sujet qui devrait nous alerter sur notre devenir de retraités et sur notre vote des prochains mois.
    Ce pays qui ose faire inscrire au fronton des édifices publics et a pour devise "Liberté Egalité Fraternité" est un pays habité par de bien curieux égoîstes qui ne veulent profiter que des avantages acquis et oublient la réalité.
    Lors de la mise en place du système de retraite par répartition, qui était le seul possible , les actifs cotisaient pour ceux qui étaient en retraite, et de ce fait, ceux -ci consommaient faute de capitalisation les cotisations qui venaient d’être versées,les actifs étaient beaucoup plus nombreux que les retraités . Parallèlement la durée du travail était beaucoup plus longue qu’ aujourd’ hui ( moyenne supérieure à 40 années) et la durée de vie beaucoup plus courte(moyenne 70 ans ). De plus le chomage n’ avait pas une telle empleur qu’ à nos jours.
    Quelle est la situation actuelle?

    L’ entrée dans la vie active, donc avec paiement de cotisations retraite, se fait de plus en plus tard , les départs en retraite se font de plus en plus tôt, et la durée de vie s’ est fortement améliorée.
    Nous en sommes en plus au constat de la baisse du nombre de cotisants pour une augmentation émorme du nombre de bénéficiares; le système va donc à sa perte si rien n’ est fait.
    Il faut donc du courage politique pour résoudre ce très grave problème et ce qui à été mis en place au cours de la dernière législature sur le régime des retraites est une première approche qui demande à être approfondie. Quelques mesures pourraient être mises en place:
    -alignement de tous les régimes en durée de cotisation pour une retraite pleine.
    -calcul de la retraite sur des bases communes et non pas sur les 6 derniers mois comme pratiqué pour certaines catégories de salariés.
    – alignement des taux retraite /salaires pour tous.
    – allongement de la durée du travail ou ou du nombre de trimestres de cotisation pour une retraite peine.
    Cette liste n’ est pas exhaustive et sans doute existe-t’il d’ autres moyens
    qui devront être mis en oeuvre par des politiques courageux .
    Je n’ ai jamais cru en l’ affiche du coiffeur annonçant " demain on rase gratis"
    et je ne peux croire aux annonces démagogiques de Mme ROYAL qui oublie que demain est l’ avenir immédiat et que j’ ai passé l’ age de rèver, surtout en son avenir promis .
    Je veux rester libre, égal et fraternel!

  2. ce commentaire sur l’avenir des retraites nous amène tout naturellement à réfléchir sur le vieillissement de la population et sur sa prise en charge: aucun des principaux candidats ne parle de ce sujet (qu’ils ne doivent pas considérer comme porteur, encore moins apporteur de voix).
    il est vrai qu’il vaut mieux dans notre société actuelle être jeune, beau, riche et en bonne santé…
    quand va-t-on se soucier sérieusement du devenir de nos "vieux’…
    quand allons-nous prendre les mesures nécessaires qui permettront aux personnes âgées de faire des choix : soit rester chez elles, soit être accueillies dans des structures spécialisées où elles ne seront pas "parquées", isolées, bien cachées, où leur dignité sera respectée
    quand est-ce que les pouvoirs publics vont penser (donc financer) la formation de personnes compétentes (qui dit compétence, dit non seulement,la connaissance de la personne âgée et des soins à lui donner mais aussi l’amour du métier (vocation ?)car on ne s’occupe pas d’une personne âgée comme d’un bébé !
    le manque d’anticipation des décideurs (passés, actuels ou futurs) de ce pays va rendre ce phénomène de l’âge et de la dépendance de plus en plus crucial : il ne faut pas oublier que les nombreux enfants nés après guerre vont vieillir ce qui, si nous n’y prenons garde, nous emmènera droit dans le mur.
    la candidate (aussi belle soit-elle, est une "vieille" en puissance), les candidats feraient bien de s’en soucier car non contents de transmettre une dette pas possible à nos descendants, nous allons leur transmettre également, cet autre "héritage".

  3. Il y a un autre problème, corolaire de celui des retraites : celui du travail. Car pour cotiser, puis avoir assez de trimestres, encore faut-il travailler !!

    Quand on voit la difficulté des jeunes à rentrer dans le marché du travail, et l’extrème difficulté des "séniors" à y rester, on peut légitimement se demander qui pourra prétendre à une retraite complète ?

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