Saisissant. A paraître demain les résultats d’une enquête menée durant plusieurs mois par deux universitaires sur le niveau en orthographe des élèves de CM2 à la troisième. On y apprend que le niveau actuel moyen d’un élève de cinquième équivaut à celui d’un élève de CM2 d’il y a une dizaine d’années. Les deux chercheurs qui ont proposé une dictée de 83 mots à plus de 2700 collégiens ont notamment démontré que là où les élèves commettaient huit fautes en moyenne il y a environ vingt ans, ils en commettent 13 aujourd’hui. Les avis et les thèses divergent bien évidemment sur les causes de cette baisse généralisée du niveau. Qu’en pensez-vous ?
Ces résultats ont de quoi suprendre quand on sait que le budget attribué à l’éducation nationale (77 milliards d’euros) représente le premier poste de dépenses du budget de l’Etat, en hausse cette année de 5,5 %.
« Orthographe, à qui la faute ? » ESF Editeur.
Les jeunes et l’orthographe
Saisissant. A paraître demain les résultats d’une enquête menée durant plusieurs mois par deux universitaires sur le niveau en orthographe des élèves de CM2 à la troisième. On y apprend que le niveau actuel moyen d’un élève de cinquième équivaut à celui d’un élève de CM2 d’il y a une dizaine d’années. Les deux chercheurs qui ont proposé une dictée de 83 mots à plus de 2700 collégiens ont notamment démontré que là où les élèves commettaient huit fautes en moyenne il y a environ vingt ans, ils en commettent 13 aujourd’hui. Les avis et les thèses divergent bien évidemment sur les causes de cette baisse généralisée du niveau. Qu’en pensez-vous ?
Vous êtes saisi ; je suis outré.
Quelle honte à l’éducation nationale !!!!
Où est l’époque du certificat d’étude? Nos aïeuls n’allaient en règle générale à l’école que jusqu’à 14 ans. Par contre aucune faute, une ecriture parfaite.
Aujourd’hui tout ceci est du passé. Faute à qui ? A la méthode globale et aux enseignants.
Est ce normal que les enseignants ne suivent pas les ordres de leur ministre de tutelle quand ce dernier leurs demandent de revenir à la méthode syllabique .
Je laisse la porte ouverte au dialogue et je ne doute pas qu’un enseignant saura répondre à ce billet.
Petite touche humouristique ; j’espère ne pas avoir fait trop de fautes d’orthographe !!!
Ces résultats ont de quoi suprendre !….ou : Petite touche humouristique….ne peuvent être considérées comme des petites phrases comportant une faute d’orthographe . Pressés (pas de relecture), distraits, ce genre de fautes , nous en commettons tous et parfois malheureusement , c’est une faute de conjugaison qualifiée aussitôt d’impardonnable. Dans une autre enquête publiée dans le journal " Le Parisien ,on y apprends que même des dirigeants prennent des cours d’orthographe. Ils ont beau être des patrons et des cadres supérieurs bardés de diplômes, ils ne savent pas accorder un participe passé, mélangent futur et conditionnel, se trompent dans les accents ou boycottent les traits d’union ! La baisse sensible du niveau de l’orthographe à l’école depuis deux décennies; conclue le journal ; ne n’est donc pas un problème nouveau.
Et je ne pense pas qu’il faille en rejetter la faute sur l’éducation nationale et si cela empire, n’est-ce pas plutôt l’évolution de la structure familiale qui en est la cause (familles éclatées ou recomposées , moins de disponibilité quand papa et maman travaillent) et que dire de ces moyens modernes de communication que sont télévision, sms , texto, forums et autres blogs dont les jeunes sont si friands. On pourrait être pessimistes mais soyons rassurés, il y aura toujours des dirigeants pour nous indiquer la bonne voie.
Pardon pour mes fautes.
On peut en vouloir aux enseignants de ne pas (ou ne plus) savoir transmettre la méthode d’apprentissage de l’orthographe, mais on ne peut les accuser de ne pas suivre "les ordres de leur ministre de tutelle" (pour reprendre les termes de SYMPATHISANT).
En effet, il semblerait que le problème vienne justement des multiples changements de programme qui ont été imposés aux enseignants du primaire depuis 20 ans. Ces modifications de programme ont mis en valeur l’autonomie des élèves: il ne s’agit donc plus d’appliquer des règles préconstruites autoritairement (comme cela fut longtemps le cas pour l’orthographe) mais de donner la possibilté aux élèves de réfléchir sur le sens à donner à telle ou telle construction. La démarche ne manque pas d’intérêt, il faut en convenir. Mais elle a eu le défaut de ses qualités: donner moins d’importance à l’application de la règle qu’à sa légitimité. Les résultats ne sont pas probants, si l’on en croit l’étude des deux universitaires, et il est effectivement urgent de trouver d’autres pratiques, d’autres méthodes. Il n’est en effet pas normal de trouver dans une copie de bac (soit 1 copie double et une copie simple en moyenne) une cinquantaine d’erreurs orthographiques ou grammaticales, qui ne sont pas à mettre sur le compte de la dyslexie.
Evitons cependant de rejeter les problèmes liés à l’orthographe uniquement sur les enseignants qui le plus souvent ne font que respecter les programmes préconisés, mais repensons les méthodes, sans renier ce qui fait la qualité de notre enseignement actuel.
Ce n’est pas seulement l’orthographe qui devient aléatoire, c’est aussi l’usage même des mots.
L’étendue du vocabulaire se réduit, la signification des mots se perd…
Un ouvrage est paru récemment, fort intéressant, invitant les parents à apprendre les mots à leurs enfants, de façon à leur permettre de comprendre le monde dans lequel ils vivent et pouvoir se prémunir contre les dangers de toutes sortes qui pourraient les menacer, et qui vont de l’enlèvement à l’enrôlement dans des groupuscules mal intentionnés.
Oui, nous en sommes là…
Pat a tout à fait raison de redonner du sens à la notion de "Parents": c’est d’abord à eux qu’incombe le rôle éducatif de leurs enfants. On attend beaucoup trop de choses de l’Education Nationale désormais, ce qui a pour effet l’éparpillement des connaissances au détriment, entre autres, de l’orthographe. Pour pouvoir revenir aux fondamentaux, les parents se doivent de retrouver leur place d’éducateurs. La culture et la connaissance sont avant tout des histoires de famille…
Quel est l’ouvrage intéressant dont parle Pat?
D’accord avec Garance. La première des responsabilités revient aux parents. On ne peut pas indéfiniement tout demander aux enseignants, leur rôle premier est d’enseigner les fondamentaux, tout cela dans un environnement (modernisation des moyens de communication, nouvelles règles de langage) et un contexte (familial, etc) qui ne dépendent pas nécessairement d’eux.
Bien sûr, la place des parents ne peut être occultée dans ce débat, mais c’est la méthode globale qui a fait des ravages, il n’y a plus grand monde pour le contester aujourd’hui. Revenons à des méthodes plus "traditionnelles", ce sreait déjà un grand progrès.
Aussi bien vous habituer….
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