Inscrite dans la loi française depuis 1981, l’abolition de la peine de mort qui vient d’être discutée au parlement sera désormais inscrite dans notre Constitution. Cette actualité ne doit cependant pas nous faire oublier que 69 pays appliquent aujourd’hui encore la peine capitale, que plus de 2 000 personnes ont été exécutées l’an passé et plus de 5 000 autres condamnées. Voilà pour les chiffres officiels ! La France, berceau des droits de l’homme, doit continuer à travailler sans relâche – avec d’autres démocraties – pour faire avancer le droit international sur l’abolition de la peine de mort, à commencer par les pays qui frappent aux portes de l’Union.
Le Parlement réuni en Congrès a aussi adopté le statut pénal du Chef de l’Etat. C’était une promesse de Jacques CHIRAC que la gauche lui reprochait souvent de ne pas avoir tenue. Elle va pouvoir le féléiciter!
L’abolition de la peine de mort dans la Constitution
Inscrite dans la loi française depuis 1981, l’abolition de la peine de mort qui vient d’être discutée au parlement sera désormais inscrite dans notre Constitution. Cette actualité ne doit cependant pas nous faire oublier que 69 pays appliquent aujourd’hui encore la peine capitale, que plus de 2 000 personnes ont été exécutées l’an passé et plus de 5 000 autres condamnées. Voilà pour les chiffres officiels ! La France, berceau des droits de l’homme, doit continuer à travailler sans relâche – avec d’autres démocraties – pour faire avancer le droit international sur l’abolition de la peine de mort, à commencer par les pays qui frappent aux portes de l’Union.
On a dit que l’abolition de la peine de mort était l’une ces caractéristiques d’une nation civilisée.
Il est vrai qu’avec le recul la peine de mort n’apparait plus indispensable pour ssurer la sécurité et le respect de la vie.
J’étais autrefois favorable à son maintien, non pas parce qu’elle constituait une sanction, la plus forte de notre code pénal, mais je considérais qu’au-delà d’un niveau d’horreur on ne pouvait plus juger un homme, sereinement en tout cas, et que la société ne pouvait que se venger ou du moins se protéger.
Sans doute avais-je tort.
J’admets maintenant qu’il s’agissait d’une sanction d’un autre âge et qu’il devait être probablement inhumain de l’infliger.
Ce qui de toute façon ne règle rien des questions de sécurité, d’atteinte aux personnes et aux biens, malheureusement.
D’un côté, on se bat pour que ne soit en aucun cas rétablie la peine de mort, c’est fort louable. D’un autre, on encourage l’avortement et on parle de légaliser l’euthanasie: il s’agit bien là de mort provoquée! Alors, y aurait-il deux poids, deux mesures?
Je suis opposée à l’ avortement et à l’euthanasie: donc je ne peux pas être pour la peine de mort ( et pourtant… quand l’homme devient un monstre). Oui, je dois me tenir dignement dans la logique de mon raisonnement.
Laquelle, lequel d’entre nous , avec cette liberté dont on abuse trop souvent, aurait voulu que ses parents choisissent SA MORT plutôt que LA VIE? Qui, dites-le moi.
"Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir",disent encore aujourd’hui les anciens. Il y a la FOI derrière cela. Croire en la vie, c’est avoir la foi, la foi en l’homme (noir, blanc, métisse, chrétien, juif, musulman, malade ou bien portant) en l’HOMME…. tout simplement.