Au lendemain du Tsunami de décembre 2004, la ville de Vertou et l’association Nandi s’étaient engagées dans la construction d’un centre médical à Vedaranyam, petit village de pêcheurs du sud de l’Inde. Après deux années de travaux et la contribution de la population et des associations vertaviennes, le bâtiment est désormais terminé.
Cet équipement édifié avec le soutien administratif des autorités locales présente une surface habitable de plus de 250 mètres carrés pour une capacité d’accueil de vingt patients. Des organisations non gouvernementales vont prendre désormais notre relais pour assurer le fonctionnement du centre.
Au-delà de sa vocation médicale, notre fierté réside aussi dans le fait que le centre présente un intérêt éducatif et social pour les jeunes filles de l’orphelinat voisin qui pourront y bénéficier d’une formation de soins infirmiers.
Ayant démontré notre capacité à mener une action de solidarité internationale, je souhaite désormais que la Ville de VERTOU engage une nouvelle action de coopération en faveur d’un pays en développement.
Financement du centre médical :
– Ville de Vertou : 17 000 €
– Dons des habitants et associations de Vertou : 8 000 €
– Total : 25 000 €
Très intéressante suggestion que d’envisager une action de coopération avec un pays en voie de développement.
Ces pays sont nombreux, et je pense en particulier à certains pays d’Afrique, encore plus oubliés que les autres, dont on ne parle jamais parce qu’ils n’intéressent personne, n’ayant rien à offrir. Alors on les laisse à leur triste réalité et à leur avenir plus qu’incertain, surtout s’ils ont quelque envie de véritable démocratie (sacrilège!).
De toute façon, toute action dans ce domaine sera toujours ridicule au regard des besoins minimum et urgents à satisfaire. Mais si quelque part quelqu’un faisait quelque chose, et qu’il finisse par ne plus être seul, peut-être que le regard de tous changerait.
De toute façon, on l’a dit souvent, l’avenir de l’Afrique c’est notre affaire à nous tous. Si nous laissons de côté ce continent, nous pouvons nous attendre à de sacrées déconvenues. On ne peut pas impunément fermer les yeux sur cette misère là. C’est la nôtre.