C’est comme cela que Ségolène ROYAL aurait du appeler son association « Désirs d’Avenir ». Après le fameux « Citoyens, pour la Turquie, j’attends votre point de vue ». Madame ROYAL réfléchit longuement à l’amnistie des infractions routières en cas de victoire à la présidentielle. Nicolas SARKOZY et François BAYROU ont clairement fait savoir qu’ils étaient contre.
On le voit : le courage politique n’est pas la qualité première de Madame ROYAL. Gouverner, c’est non seulement prévoir, c’est aussi assumer sa responsabilité.
Les maires sont confrontés tous les jours à des prises de décisions qui ne font pas toujours plaisir à tout le monde.
Les campagnes présidentielles sont des moments de débats privilégiés. C’est la démocratie participative par excellence.
Manifestement, Madame ROYAL parle plus de la démocratie participative qu’elle n’y participe.
Peut-être prépare-t-elle le tirage au sort des automobilistes qui seront amnistiés!!!
A ne vouloir vexer personne et surtout pas ses électeurs potentiels Mme ROYAL continue de prendre les électeurs pour des demeurés.
Heureusement elle à parfois des réflexions plus engagées, comme celle qu’ elle vient d’ avoir en Chine , ou elle a déclaré au sujet de la Justice, qu ‘en ce pays, qu’ elle vient de parcourir, celle -ci est plus rapide qu’ en France. Quand on sait les décisions de Justice prise par les tribunaux chinois et les conséquences de celles -ci, on appréciera sans doute la lenteur de nos magistrats, et sans réserve eux memes applaudieront- ils à cette affirmation( humour!).
Pour comprendre la personnalité de Ségolène Royal, je vous conseille le livre : "Ségolène Royal – la dame aux 2 visages" d’Aymeric Mantoux, qu’un de mes amis, admirateur de Ségolène sans doute, m’a offert.
Pour moi, Mme Royal ne fait pas de la politique. elle est en réaction !
Elle voulait depuis sa plus tendre jeunesse, être libre afin d’assumer sa vie et pour cela a fait des études sérieuses, s’est positionnée à gauche en réaction à son père et à sa famille, et lorsqu’elle a quitté l’ENA a su profiter des opportunités qui se présentaient à elle.
Comment peut elle avoir de grandes responsabilités alors qu’elle n’a pas réglé ses comptes, non pas avec les autres, mais avec elle-même ?
Ce qu’on demande à un président, ou une présidente, c’est d’avoir des convictions fortes et des certitudes sur ce qu’il, ou elle, aura à faire dans l’intérêt de la République, de la France et des Français. Il ne s’agit pas en ces temps de crise de vouloir faire plaisir, mais d’avoir le courage de proposer avec conviction des solutions pas forcément populaires pour enfin règler les problèmes d’éducation, de chômage, de sécurité, de retraite, de sécu,… et permettre à la France de faire face à la mondialisation sans se faire "dévorer" et de retrouver sa place de leader en Europe.
Je n’ai rien perçu de tout cela pour le moment chez Mme Royal qui cherche avant tout, à des fins de réussite personnelle (ce en quoi je rejoins tout à fait notre Vertavienne ci-dessus) à se faire élire quitte à faire des propositions qui conduiront à accentuer encore le déclin de notre pays.