C’est le thème du prochain Congrès des Maires qui va se tenir à Paris, du 20 au 23 novembre prochain. J’aurais l’occasion d’y revenir. En attendant, les Maires de Loire-Atlantique se sont réunis en assemblée générale samedi 21 novembre. Deux sujets – parmi d’autres – ont été abordés : le rôle de la représentation permanente française à Bruxelles et les finances locales.
Ces deux sujets sont essentiels. Le premier a permis de rappeler que l’Union Européenne existe et que les collectivités locales doivent s’en préoccuper. Quoique l’on pense de l’Europe, quelles que soient ses convictions, il faut savoir que les institutions européennes exercent un pouvoir, qu’elles attribuent des financements. Il faut donc être présents, s’efforcer de peser sur les décisions. Il ne suffit pas de critiquer la Commission Européenne (même si cela est utile et nécessaire) il faut aussi travailler les dossiers et les défendre.
Le second sujet, sur les finances locales, a été l’occasion de rappeler le poids qu’elle représente dans l’économie nationale et de discuter sur les rôles respectifs des collectivités locales et de l’état. Il a été aussi question de l’autonomie financière des collectivités locales. Ces deux sujets seront – je l’espère – abordés dans les prochains débats électoraux car ils seront incontournables lors de la prochaine législature.
Les communes, les départements, les régions, l’Etat manquent d’argent.
Comment dans ces conditions faire face aux dépenses, dont la plupart sont nécessaires ?
Comment se satisfaire de subventions qui restreignent l’autonomie financière ?
L’avenir semble difficile, périlleux pour les finances locales.
Faut-il encore augmenter les prélèvements publics ?