Les réactions aux propos de François FILLON sur les régimes spéciaux de retraite me laissent pantois. Tout le monde sait que malgré les réformes de 1993 et 2003, la question de l’avenir des retraites se pose. La loi prévoit même un débat en 2008. Il est donc évident que le prochain Président de la République et le prochain Parlement auront à réouvrir le dossier. Il serait donc invraisemblable que la campagne électorale qui va durer jusqu’au printemps prochain occulte cette question!
Sur le fond, il faudra bien débattre sur la disparité actuelle entre les salariés du public et du privé et sur le fiancement des régimes spéciaux. A ce sujet, et je parle en connaissance de cause, il faut évoquer de manière différente, les régimes spéciaux – comme celui des clercs et employés de notaires- qui se financent eux-mêmes par les cotisations des personnels concernés et de leurs employeurs. Pour ce régime, une réflexion est en cours car, comme pour tous les régimes, l’équilibre financier à terme est menacé par l’allongement de la durée de la vie et le coût des prestations servies.
Sur la forme, il faut se féliciter que le débat s’ouvre largement sur ces questions. Le propre d’une campagne électorale est justement de poser les vraies questions et que chaque postulant à la Présidence de la République affiche clairement ses options.
On reproche souvent aux hommes politiques de ne pas parler des questions concrètes qui concernent tout un chacun dans sa vie quotidienne ou dans celle de ses proches. Quiconque assiste aujourd’hui à un départ en retraite peut mesurer les interrogations voire les inquiétudes de nos concitoyens. Dans les conversations, chacun évoque l’âge auquel il pourra prendre sa retraite et le montant des prestations qui lui seront servies.
Alors, on peut bien sûr renvoyer à plus tard les discussions et ne pas parler des difficultés. La gauche est généralement assez douée pour cela. Mais, nous devons attendre de ceux que nous allons soutenir qu’ils prouvent leurs qualités d’hommes d’état par leur capacité à poser les vraies questions et à y apporter des réponses.
Merci François FILLON.
E M B A L L É ! ! !
Rien à voir avec la problématique des retraites mais tout simplement l’envie de vous faire part ici de mon enthousiasme suite à l’inauguration de "Libre Cour" en ce vendredi 15 septembre 2006. Un espace résolument moderne, spacieux, coloré, reposant qui donne envie de laisser libre cour à nos escapades culturelles. Des milliers de livres, de l’art, du multimédia et la presse du moment à disposition… royal quoi (sans mauvais jeu de mot !). Quelle ambiance lors de cette inauguration qui témoigne déjà de l’engouement de tous. Vertou passe à la vitesse supérieure et nous venons de franchir un nouveau cap. Bravo et merci ! Nous allons tous nous inscrire !
Les récentes déclarations de MM. Fillon et Sarkozy m’ont à la fois surprises et satisfaites. En effet, la réforme des retraites des régimes spéciaux s’inscrit particulièrement dans un projet de refonte sociale de notre pays. Au nom des principes d’égalité et de solidarité de notre république, je ne peux que me réjouir de toutes mesures allant dans le sens d’une plus grande efficacité de l’Etat. Il n’y a pas de raisons de laisser quelques groupes sociaux professionnels bénéficier d’avantages (au premier du terme) sociaux du seul fait qu’ils sont soutenus par les syndicats.
Néanmoins, il s’agit là de discerner réels avantages sociaux (comme par exemple pour les employés de la Banque de France) et mesures réparatrices. Ainsi, militaires, sapeurs pompiers, certains métiers ouvriers (dockers) et autres professions éprouvantes, doivent pouvoir partir en retraite avant l’age de 60 ans, vu la dureté de leurs professions.
Jeune militant radical valoisien, je suis un défenseur des principes fondateurs de notre république, dont celui d’EGALITE. Néanmoins, il ne faut pas mettre de coté le souci d’équité, qui seul peut résorber les inégalités.