Si les étudiants, les organisations syndicales et les partis de gauche voulaient revoir Jean Marie LE PEN au second tour des prochaines élections, ils ne s’y prendraient pas autrement.
On a bien compris que dans l’affaire du CPE, il y eu un déficit de concertation, notamment avec les organisations syndicales. Le gouvernement a transmis son projet au parlement qui en a abondamment discuté. Faut-il rappeler que l’article 49-3 n’a été mis en œuvre qu’après l’adoption de l’article 8 consacré au C.P.E. Le Sénat a débattu de son côté tout à fait normalement.
La loi « Egalité des chances » est donc régulièrement et démocratiquement votée. Le Conseil Constitutionnel l’a jugé conforme à la Constitution sans réserves, et donc conforme aux valeurs de la République.
Compte tenu des craintes exprimées et des importantes manifestations, on aboutit à une situation de crise.
Jusque là, le schéma est malheureusement normal puisque notre pays se distingue par son incapacité à faire des réformes.
Où la situation devient extravagante, c’est quand le Président de la République, prenant en compte la situation, joue son rôle d’arbitre. D’une part, il soutient le Gouvernement en promulguant la loi, et d’autre part, il prend en compte les revendications des organisations étudiantes et syndicales en demandant au Gouvernement de revoir les deux points qui font débat : la durée de la période d’essai et la motivation de la rupture du contrat.
Un esprit sensé se dit : « Tiens, le Président propose un compromis et permet la discussion et on va pouvoir avancer ».
Trop simple. A peine a-t-il fini de parler que les mêmes qui demandent le retrait d’une loi régulièrement adoptée dénoncent la proposition de sortie de crise en indiquant que la loi étant promulguée il faut l’appliquer et refusent de voir dans les pistes de modifications du texte une avancée et dans la méthode l’ébauche d’une solution négociée.
En réalité, organisations syndicales et partis de gauche essaient de se refaire une santé sur le dos des jeunes.
Les casseurs s’en donnent à cœur joie. A NANTES, le préfet se fait subtiliser son portable face à des manifestants, quelques vitrines sont brisées mais ce n’est pas grave car, dit-on, cela aurait pu être pire.
Pendant ce temps-là, l’extrême droite, habilement silencieuse, engrange les intentions de vote.
Comme vous, j’ai eu la naîveté de penser que les propositions du président constituaient une ouverture au dialogue et qu’on allait pouvoir avancer. Malheureusement oui, le CPE ne semble aujourd’hui qu’un prétexte permettant aux partis de gauche et aux syndicats de se refaire une santé. Les lycéens et étudiants feraient bien de s’interroger sur le réalisme des propositions de ces derniers pour faire face au problème du chômage et de la précarité. Quant aux médias ils se grandiraient en faisant preuve d’un peu plus d’objectivité et en donnant davantage la parole aux citoyens fatigués de ces grèves et ces mouvements qui mettent parfois leur devenir professionnel en danger. Enfin, il faudrait que l’on cesse d’entendre tout et n’importe quoi à propos de ces mouvements contre le CPE, comme cet exemple cueilli sur les ondes il y a quelques jours où un partisan des grèves justifiait les blocages et les perturbations dans le pays en comparant les grèvistes avec les révolutionnaires de 1789! Il ferait bien de revoir son histoire et verrait alors qu’il n’y a rien de commun.
Enfin, je m’interroge quand des individus, et qui plus est des élus, excusent les violences et autres exactions, commises par des minorités certes mais qui restent des délis, et en rendent responsable le 1er ministre et son gouvernement. Que devient le code morale républicain? A trop jouer avec le feu, parfois l’on se brûle.
quand même Laurent, un peu de bon sens et d’esprit du terroir pour revenir aux fondamentaux.
Le Président demande que l’on n’applique pas une loi qu’il promulgue!!! On marche sur la tête car l’alternative est simple; ou cette loi est bonne et on la promulge et elle s’applique car le travail parlementaire a été fait et la démocratie c’est le respect des élus ou cette loi n’est pas bonne, les députés se sont fourvoyés et on la retire.
Le premier ministre, beau gosse à la crinière poivre et sel s’est exposé dangereusement et inutilement dans l’attitude d’un Monsieur je sais tout. Pourquoi n’a t’il pas laissé son ministre de l’emploi aller rencontrer les syndicats???
Est il sourd à ce point?
Ce n’est pas un élu de terrain mais c’est un diplomate, en aurait il oublié les rudiments?
Que la gauche et les syndicats appuient maintenant là ou ça fait mal, ils sont dans leur rôle et on ne peut leur en vouloir.
Le simple courage en politique aurait voulu que le président démissionnat le lendemain du calamiteux référendum sur l’europe.
Il n’est point trop tard, Villepin a dissous la droite en 95, 11 ans plus tard , il continue son travail implacablement.
Il est temps que l’UMP se réveille , renvoie notre président socialiste dans son chateau de Bity et qu’un vrai homme d’état soit élu pour faire les vrais réformes dont notre pays a besoin.
Cessons d’être le cancre de l’europe, la risée des pays développés et changeons de cap.
Il n’est jamais trop tard, les anglo saxons l’ont montré, nos voisins allemands ou nos cousins canadiens aussi.
Si nous manquons d’idées, inspirons nous des expériences et adaptons les.
Nous avons des personnes de qualité, des politiques courageux, alors ensemble exprimons nos valeurs basés sur le travail et la solidarité.